dimanche 12 novembre 2017

Lambeaux



Lambeaux de Charles Juliet, un roman que possiblement certaines personnes lisant ceci ont eu à étudié durant leurs parcours scolaires. Pour ma part, si j'avais entendu parler de Charles Juliet, auteur français, il m'aura fallu longtemps avant de me lancer dans la lecture de Lambeaux, ma première lecture de cet auteur. Mieux vaut tard que jamais comme l'on dit.
Lambeaux est sorti en 1995, il s'agit du roman autobiographie et biographique. Il décrit autant la propre vie de l'auteur que celles de ses deux mères, l'une biologique et l'autre adoptive.

Dès le début de la lecture, un point se démarque immédiatement, il s'agit du choix du pronom "tu". Car si l'auteur s'en sert afin de parler à sa défunte mère biologique, il va ensuite le garder pour lui-même, parlant donc de lui-même avec distance et recul, comme s'il parlait d'un étranger. Un point fortement original qui donne lieu à de superbes phrases, de véritables leçons d’humilité.

La véritable histoire de ces deux mères n'est clairement pas joyeuse. On y retrouve la mère biologique, paysanne, peu éduquée, pauvre, et la mère adoptive, riche, distante. L'opposition de deux classes sociales différentes, de deux amours, et l'auteur au milieu qui grandit au fil des pages, victime d'un destin bouleversant qui va le mener à la dépression et la perte de soi-même.

Mais Lambeaux n'est pas un livre triste, c'est un constat de ce que la vie peut offrir de mal, mais par la suite c'est avant tout un livre lumineux, un livre d'espoir, qui nous dit que tout est possible.
Pour l'auteur, ce fut l'écriture qui le sauva. Ce roman parle donc aussi de ce que l'écriture peut offrir, de comment on écrit, de quoi écrire, pour qui, quand, comment. L'écriture comme rédemption, comme sortie, et qui peut éventuellement mener à un succès, à une nouvelle vie.

Lambeaux est un court récit vraiment puissant. Pour moi une bonne autobiographie est une autobiographie qui fascine même quand on ne connait rien de la personne, et ce fut ici totalement le cas pour moi.
Un récit d'une grande richesse, une déclaration d'amour à la littérature,  et un recul saisissant que l'auteur a sur lui-même et son histoire, point qui ne cesse de me hanter depuis ma première lecture et chaque nouvelle lecture de ce récit.


"Et tu sais qu'en dépit des souffrances, des déceptions et des drames qu'elle charrie, tu sais maintenant de toutes les fibres de ton corps combien passionnante est la vie."

lundi 6 novembre 2017

Puella magi Madoka magica



Tient, un anime pour enfant mignon tout plein, ça change des habitudes!
Si vous vous êtes dit cela en voyant l'image de cet article, je vous comprends. Je vais en effet vous présenter un anime du type magical girl, ce genre d'animes où de jeunes filles obtiennent des pouvoirs magiques, des habits qui vont avec, et une transformation qui en général présente la personne nue. Un genre qui vit de tout ses clichés depuis sa création, on retrouve ici notamment l'animal parlant, mentor des jeunes filles. Pour citer deux exemples connus, il y a notamment Sailor Moon ou encore Card captor Sakura.
Un genre d'animes que j'apprécie beaucoup, et bien que j'en regarde des naïfs et enfantins, je l'avoue, ma préférence va pour les animes qui sortent du lot.

Je vais ici vous parler uniquement de l'anime en 12 épisodes sortis en 2011, le premier qui lança la franchise, qui verra ensuite se créer trois séries de mangas et trois films d'animations. Pour moi rien n'égale la première série, véritable chef d'oeuvre selon mon humble avis.
Pourtant à première vue, cette affiche semble en tout point ressemblante à tout anime cliché du sous genre magical girl, et cela était clairement la volonté des auteurs. Comme toujours, aucun spoil ici, je dirais donc qu'il ne faut surtout pas aller chercher des images sur le net ou un synopsis, et au contraire se laisser prendre au jeu de l'inconnu, aller plus loin que le premier épisode, et croyez-moi, même si au bout des 12 épisodes vous n'aimez pas, vous aurez au moins vu quelque chose de différent.
Je peux aussi dire que cet anime, malgré les apparences, se réserve a un public adulte.
De nombreux thèmes des plus sérieux sont abordés, le tout prend par surprise, et c'est un vrai plaisir de suivre cet anime qui casse les codes. On peut regretter qu'il ne fasse que 12 épisodes mais ceux-ci sont vraiment bien ficelés et la fin est grandiose.
Cet anime rencontra un succès phénoménal, et la franchise dans son ensemble a remporté plus de 40 milliards de yen.

Niveau esthétique, l'anime est vraiment plaisant, avec, durant les combats de magie, un style vraiment particulier, totalement halluciné, qui la aussi brise les codes.
Au niveau musical, c'est du tout bon la aussi.
C'est bien l'écriture qui marque le plus, et encore une fois cette fin folle et le rythme général font des ces 12 épisodes un immense plaisir, certes court, mais terriblement intense. Un torrent d'émotions, des scènes vraiment marquantes, bref, un anime a voir.
Si je vous rends pas au minimum curieux avec ça, je ne sais plus quoi faire!

mercredi 11 octobre 2017

Workin' moms



Il y a des séries TV qui sortent de nul part, dont a pas entendu parler, pas vu de promotion, de trailer ou autres, et qui deviennent de fortes bonnes surprises. Ce fut mon cas il y a quelques mois de cela avec la saison 1 de Workin' moms, série canadienne crée par Catherine Reitman et son mari Philip Sternberg et produit par un studio crée par ce couple.
Me concernant, je ne connaissais pas Catherine Reitman auparavant mais ayant adoré son jeu et sa création, je vais suivre de plus près ces prochains projets.
En attendant, parlons donc de Workin' moms.

Un groupe de quatre femmes avec des enfants et travaillant, leurs vies, leurs quotidiens.

Dur d'en dire plus tant cela est proche de la vérité. Un synopsis qui ne donne pas particulièrement envie, il faut bien le dire, tant il est classique et passe partout.
C'est mon amour pour le genre tranche de vie qui m'a donné envie de me lancer, et je ne regrette donc pas.
Ce qui fait le sel de cette série c'est déjà les actrices et acteurs, vraiment très bons, autant les personnages principaux que les secondaires, un très bon casting qui fait vivre les dialogues.
C'est aussi l'humour, qui touche juste selon moi, avec beaucoup de situations cocasses et des répliques qui font mouches.
Ce sont des personnages féminins qui sont mis en avant, autant des mères que des travailleuses, sans être uniquement l'un ou l'autre. Des personnages forts qui ont leurs faiblesses, surtout des femmes pas idéalisées non plus, sans des vies où tout va pour le mieux sans cesse, ce qui ne serait point positif non plus. Je ne dirais pas qu'il s'agit forcément d'une série engagée au niveau du féminisme, mais une série avec des femmes touchantes, réalistes.
La BO de la série est bien sympathique avec des morceaux choisis en adéquation avec les diverses situations.

Vraiment une bonne surprise. Des épisodes au format court, le tout s’enchaîne avec grand plaisir. J'ai ressenti divers sentiments au cours de cette saison et je me suis attaché aux personnages.
Une saison deux va arriver prochainement, je ne peux donc que vous conseiller de découvrir cette petite série qui mérite selon qu'on parle d'elle.

dimanche 1 octobre 2017

Sarah shook and the disarmers



De retour aujourd'hui avec un petit article musicale pour vous présenter le groupe Sarah shook and the disarmers, découvert sur l'excellent site Bandcamp il y a de ça quelques semaines maintenant.
Le groupe s'appelle ainsi car Sarah Shook a sorti un EP solo en 2013 avant de s'associer avec d'autres musiciens pour fonder le groupe Sarah shook and the disarmers, groupe qui sortira l'album Sidelong en 2013, album ressorti en 2017 et donc disponible entre autres sur Bandcamp.

Sarah Shook and the disarmers c'est de la country, de la country autant old school que moderne, avec des accents rock et punk. De la country qui parle de malheurs, d'alcool, de l'enfer, tout les thèmes qui ont marqué ce genre. Des paroles grasses qui tâchent, l'Amérique profonde qui s'exprime, la vie de tout les jours.
On est ici assez loin de Kasey Chambers que j'avais chroniqué dans un article précédent.
Je ne peux pas dire écouter beaucoup de country, mais j'ai adoré cet album dès la première écoute, dès les premières secondes de la première chanson. Depuis je tente de trouver des groupes avec la même vision de ce genre musicale.

Bonne écoute! Comme toujours, cela sera un plaisir d'en discuter, connaitre votre avis, discuter de ce genre musical.








vendredi 29 septembre 2017

Sorciers, l'intégrale (simplement)


Deux articles de suite en lien avec le site simplement.pro, j'ai pris du retard sur mes retours et je m'excuse donc d'en sortir deux à la suite.
En espérant malgré tout que les chroniques vous plaisent et éventuellement vous donne envie de lire.
Je vais donc vous parler de Sorciers de Lionel Cruzille, reçu au format numérique, comme toujours, merci à l'auteur pour sa confiance.

Sorciers est un recueil de nouvelles, toutes tournant donc autour du monde des sorciers. Chaque nouvelle suit un sorcier dans un endroit différent du monde, offrant ainsi un panel des différentes croyances, traditions et pratiques connues.
Il y a un vrai travail de recherche qui se ressent, avec des anecdotes historiques très intéressantes qui m'ont faire découvrir des choses, et ce même avec des faits historiques prenant lieu en France. Il y a tout un vocabulaire recherché, et le soin porté a la description des différents types de sorciers, ce qui est fort plaisant. Ce ne sont pas uniquement des nouvelles fantastiques mais plus largement un témoignage culturel.

Au niveau des histoires, tout les débuts sont vraiment intrigants et donne envie de lire la suite. J'ai pour ma part ressenti des longueurs durant les nouvelles, rien de trop grave non plus, mais le rythme est un peu lent pour moi, avec justement les histoires liés au débuts qui mettent du temps à se développer.
Mais cela dit la lecture fut réellement plaisante, avec tout ces personnages aux histoires profondes, acceptant ou se battant avec leurs pouvoirs, pouvoirs qui ne sont pas que positifs, ce qui est ici mis en avant avec justesse, montrant que les pouvoirs ne sont pas toujours voulus, contrôlables, acceptés et bien d'autres choses.

Si le sujet de la sorcellerie vous plaît, alors cette lecture est pour vous, bien que je pense qu'elle conviendra à toute personne curieuse.
Une lecture a la fois pour le plaisir des histoires fantastiques, mais donc aussi un vrai reportage sur le rapport entre les sorciers et leurs pouvoirs.

Fanny N. (simplement)



Une nouvelle chronique en lien avec le site simplement.pro, avec une réception d'un SP physique, merci à l'auteure pour sa confiance. Il s'agit donc de Fanny N. par Alice Quinn, roman fort surprenant qui m'a directement intrigué par son résumé. J'avais fortement envie de le lire et le résultat est à la hauteur des attentes, ce que je vais tenter de vous exprimer au mieux.

Fanny N. a 33 ans, mesure 1m59, pèse 100 kilos et possède l'âge mental d'un enfant. Vivant avec sa mère, Fanny N. a un rêve: avoir son bébé.

Fanny N. est un roman qui surpend d'emblée par son écriture. Fanny N. parle d'elle-même a la première personne et a la troisième par moments. Fanny N. appelle sa mère "elle". L'écriture est crue, sans tabou, violente, drôle par moments.
On peut difficilement s'attacher au personnage de Fanny N., en tout cas souhaiter que tout se passe bien pour elle, bien que l'on comprenne rapidement toutes les origines des divers problèmes de ce personnage.
Toute la question alors est de savoir si ce personnage va s'en sortir, grandir, ou bien exploser à tout moment et commettre l'irréparable.
Le tout commenté sans cesse par les idées et réflexions de ce personnage adulte mais enfant à l'intérieur.

Pour moi il n'y a pas de sensibilisation face a ce trouble mental, mais par contre la critique de la psychologie moderne est fortement présente, et elle touche très juste, notamment sur l'utilisation abusive et directe de nombres de médicaments.
Une citation de Fanny N. sur ce sujet, passage que j'ai adoré, ce sujet m'intéressant fortement: "C'est ce qu'il y a de plus simple, parce que pour le reste, faut drôlement s'accrocher, et ça demande aussi d'être un peu futé, d'avoir de l'intelligence, de la finesse, de la subtilité, bref, toutes choses qui ne sont pas forcément données à tout le monde, n'est-ce pas?"

En 158 pages, le tout se lit rapidement, une lecture qui va directement au plus simple, au plus direct, au plus cru. Une lecture fascinante, froide et sombre dans les méandres de l'esprit humain.
Il y a un fort côté freudien dans ce récit. Un récit violent, cru, pertinent, touchant.
Une lecture que j'ai fortement apprécié et que je vous recommande donc.

mardi 19 septembre 2017

Puzzle Quest challenge of the warlords



J'ai le plaisir de vous retrouver après une absence de deux semaines pour vous parler d'un jeu vidéo que j'adore, une passion dévorante depuis plusieurs années, une merveille, bref, vous l'aurez compris, un jeu qui a vraiment marqué ma vie de joueur. Un titre plutôt connu, il est fort possible que les personnes qui aiment le jeu vidéo et qui lisent cet article connaissent ce jeu, mais cela ne peut faire de mal d'en parler encore, et éventuellement de le faire découvrir à d'autres personnes.
Sorti en 2007, développé par Infinite creative et disponible sur quasiment tout ce qui existe pour jouer aux jeux vidéos, Puzzle quest est un mix entre jeu de puzzle match 3 et RPG.
Plus qu'un jeu, une vraie drogue dure.







En bon RPG, jeu de rôle, Puzzle quest commence par le choix de son personnage. Ici pas de création, mais le choix d'un avatar correspond à une classe. Et nous voila alors directement sur la carte du jeu, une carte très grande qui sera très vite remplie de quêtes, de sous-quêtes, de lieux, de boutiques, de monstres et compagnies. L'univers se place dans de l'heroic fantasy très classique mais cela fonctionne bien, notamment grâce a un niveau visuel très réussi, de sublimes artworks et une carte du monde qui donne envie d'être parcourue.
Votre personnage ce déplace donc sur la carte du monde, il suffit de sélectionner un lieu pour s'y rendre directement. Au début on reçoit notre première quête via un dialogue et le premier combat arrive.
C'est alors que l'originalité commence, le mix RPG puzzle game. En effet les combats se présentent sous la forme de match 3 au tour par tour. En alignant trois crânes, on frappe directement l'adversaire avec une force équivalent à notre puissance et à notre arme, l'équipement étant aussi présent, ainsi la défense réduit également les dégâts. Mais on peut aussi accumuler de la mana, représenté par les différentes couleurs du plateau, pour activer nos pouvoirs, certains nécessitants une ou plusieurs couleurs. Avec des pouvoirs permettant de voler la mana de l'adversaire, de la réduire, de l’empoissonner, de lui faire sauter un tour, etc, la stratégie est de mise.

Le jeu ne va pas se contenter d'une suite de combats sur une carte immense, loin de la.
Déjà, il y a donc l'équipement ainsi que les pouvoirs. L'équipement peut totalement changer la manière de gérer les combats. Les pouvoirs eux sont limités en nombres, on peut en choisir qu'un nombre précis pour les combats, il faut donc choisir. Plus l'on monte en niveau et plus on gagne de pouvoirs, mais il est également possible de voler les pouvoirs des monstres rencontrés. Pour cela il faut avant les capturer puis réussir un puzzle spécial pour obtenir ses pouvoirs.
Il est possible d'attaquer toutes les villes et villages rencontrés afin de les assiéger et d'obtenir par la suite une rentrée d'argent à chaque passage.
De nombreux lieux contiennent des runes qui elles aussi influent sur le jeu, il y en a un grand nombre à récupérer.
Notre château de départ est améliorable via de l'argent, débloquant plusieurs fonctions utiles au fil de l'aventure.
Il y a toutes les quêtes annexes, très nombreuses, pour des combats parfois très difficiles et très intenses.

Puzzle quest est donc très complet, et le tout fonctionne à merveille. Si vous comptez tout faire, ne serait-ce que la quête principale et les quêtes annexes, il faut environ entre 60 et 70h.
Pour ma part j'ai finit le jeu sur DS, PSP et PC, et ce plusieurs fois.

Une grande aventure, des dialogues souvent comiques, des situations cocasses. De superbes artworks, des musiques que je trouve très réussies bien que peu nombreuses.
Bref, que dire plus que foncez si ce n'est pas déjà fait, l'aventure vous attend.

dimanche 3 septembre 2017

Sizefac



De retour dans le monde de Youtube pour aujourd'hui parler de Sizefac. Vidéaste français dont la chaine tourne autour du jeu vidéo, la première vidéo remonte à 9 ans. Oui, 9 ans sur youtube, ce qui est assez énorme, et seulement 20000 abonnés, ce qui est bien peu pour le tout boulot de cet homme et la qualité de ses vidéos.

Sizefac parle donc de jeu vidéo, ce qui n'est pas très original sur Youtube, j'en conviens. Mais il possède vraiment ses propres codes, son humour, sa mise en scène, et cela depuis le tout début. Rien n'a changé si ce n'est la qualité visuelle, et il n'a jamais cherché à faire comme les autres, à suivre les tendances pour plus de vues et d'argent, pas du tout, et cela est fort respectable.
Sizefac a la passion du jeu vidéo, il veut la partager, l'analyser, tout simplement, dans la bonne humeur et le partage.

On retrouve sur sa chaine des tests de jeux, des dossiers sur une console précise, une série de jeux ou bien un studio, des vidéos sur des personnages oubliés, des vidéos anniversaires de la chaine chaque année, des hors séries, des souvenirs, etc. Il y a donc vraiment de quoi faire.
Sizefac n'est pas régulier, il prend son temps pour les vidéos, et il en ressort toujours une vrai recherche en amont et une écriture soignée, toujours avec beaucoup d'humour. Un mélange de sérieux et de grand n'importe quoi que j'apprécie.
Si la chaine plaira plus facilement aux fans de ce média, je pense que des vidéos pourront plaire a tout public.

Bon visionnage! Comme toujours, dites-moi si vous connaissiez la chaine avant, si elle vous plait. Et a propos de Youtube, que penses-vous de la mise a jour de l'interface?






dimanche 27 août 2017

Republica


De retour dans le monde de la musique avec un nouvel article concernant le groupe Republica.
Groupe de rock alternatif né à Londres en 1994, Republica propose un son rock avec des notes d’électro prononcées.
Le groupe n'a sorti que deux albums et un EP en 2012. On trouve aussi deux compilations. Peu d'albums donc, le groupe semble ne plus être connu de nos jours, ce fut pour moi une découverte au hasard du net en cherchant des groupes de rock avec une chanteuse, et ce fut une bonne découverte que je partage donc avec plaisir.
Le groupe existe donc toujours, on peut espérer un nouvel album, bien que cela fasse déjà 5 ans que le dernier EP est sorti. La chanteuse Saffron est active dans le monde musical avec des concerts et chansons en collaboration avec d'autres artistes, elle est aussi actrice, DJ et broadcaster.
Je trouve les deux albums très bons et je vous invite donc sans plus tarder à écouter cela.
N'hésitez pas à me donner votre avis en commentaire, à me dire si vous connaissiez le groupe auparavant, si la musique vous fait penser à d'autres groupes, bref, échangeons :)




Les guetteurs de Bern (simplement)


Un nouvel article en lien avec le site simplement.pro, deux à la suite, je m'en excuse, j'ai du retard, mais les articles plus variés seront de retour rapidement. J'en profiter pour remercier mes visiteurs réguliers.
Cela dit, passons donc à l’œuvre du jour, Les guetteurs de Bern de Carole Bergh, fournit en version numérique par l'auteure via le site Simplement, comme toujours, un grand merci pour cette confiance.
Ce roman est un roman de fantasy, Carole Bergh n'est ici pas à son coup d'essai, il existe également la série L'héritier du destin.

Le royaume d'Irall subit l'emprise de l'empereur Vareck depuis des années. Le peuple des guetteurs de Bern, bien qu'impuissants, vont voir leur destin changer...

Le premier point qui marque en ouvrant le roman est le premier chapitre, qui s'ouvre de manière in media res, sois sans aucune présentation classique de l'univers, d'ailleurs, sans carte, ce qui n'est si courant que ça en fantasy. On se retrouve dans une pièce fermée avec le personnage de Rylann, lui-même ne sait pas pourquoi exactement il est la, et le lecteur n'en sait rien non plus. Un début qui fonctionne et donne tout de suite envie d'en savoir plus. L'écriture, détaillée sans être étouffante, est plaisante et donne un ton toujours plutôt juste avec la scène proposée.

Un autre bon point est le peuple des guetteurs de Bern, peuple qui donne son nom au roman. Ce que j'apprécie c'est justement le fait qu'il s'agisse d'un peuple à part entière, avec son fonctionnement, ses règles, sa vision des choses, ses combattants. Un peuple crée pour ce récit. Et cela est plutôt rare en fantasy, genre ultra codifié et proposant souvent le même bestiare et classiques elfes, nains et autres peuples.
J'ai aussi aimé le fait que ce peuple soit le rempart le plus puissant tout en ayant de manière certaine l'incapacité de tuer l'empereur. On ne se retrouve pas face un groupe ultra puissant et ayant toute confiance.

Au delà de ce peuple, les divers personnages sont bien gérés et intéressants, certains moins que d'autres, mais dans l'ensemble il est vraiment plaisant de suivre leurs évolutions et leurs pensées.

L'auteur a su créer un univers propre, qui utilise forcément les codes génériques du genre mais qui arrive à les utiliser tout en gardant une touche personnelle. 
La lecture est agréable, les pages tournent sans souci. Aventure, mystère, combats, romance, tout les éléments sont la.
Il ne s'agit pas d'un grand roman mais d'un roman efficace qui fait passer un bon moment. Une auteure à suivre dans ses futurs projets, de fantasy ou non.
Une lecture que je recommande donc, que l'on soit fan de fantasy ou curieux.

mardi 22 août 2017

L'essentiel (simplement)

Je vous retrouve aujourd'hui pour faire une nouvelle critique venu du site simplement.pro.
Encore merci à l'auteur pour sa confiance et le partage gratuit de son texte.

L'essentiel de Frédéric Marcou est un recueil contenant une sélection de 10 ans d'écriture, aussi bien des textes déjà parus que des inédits.
On y trouve de la poésie, des textes humoristiques, des nouvelles. Pour la poésie, autant des sonnets, des formes libres et autres variantes. On trouve aussi des illustrations.
Et c'est pour moi un très bon point qui ressort sans cesse à la lecture de cet ouvrage, l'amour de l'écriture, l'amour des mots, le besoin d'écrire.

Au niveau des thèmes abordés, l'amour et l'amitié sont fortement présents, surtout au sein de la poésie, avec plusieurs poèmes dédiés à une personne en particulier.
Concernant les textes humoristiques, ces derniers sont déjà vraiment drôles mais aussi percutant, avec toujours un thème de société grave détourné en humour, avec la présentation d'une invention pour contrer ce thème. Une idée très originale, complétée par des illustrations des ces inventions.
Les nouvelles sont variées mais toutes réussies selon moi, avec la aussi une nouvelle à thème politique qui évoque avec justesse la triste situation de la Syrie, d'autres plus légères qui réservent de bonnes surprises au sein de leurs histoires.

Ce recueil est une vraie porte d'entrée au sein de l'univers de cet auteur, n'ayant ici qu'une compilation de 10 ans d'écriture, cela donne envie d'en découvrir plus. Me concernant je retient surtout les inventions loufoques et les nouvelles, même si j'ai apprécié parcourir les poèmes.

Vous pouvez retrouver l'univers de cet auteur sur son site, ici.


vendredi 18 août 2017

Leslie Clio


Leslie Clio est une chanteuse allemande dont la carrière a débutée en 2013. En 2014 elle fut nonimée pour le titre de la meilleure chanteuse allemande dans la catégorie pop rock.
Elle a sortie à l'heure actuelle trois albums studios, en 2013, 2015 puis très récemment en 2017.
Son style est clairement pop rock, avec des touches originales, et avant tout une sacrée voix. Ses chansons sont en anglais, avec de bonnes paroles selon moi.
C'est une découverte de juste quelques semaines en ce qui me concerne, et c'est un vrai coup de cœur que je viens partager avec vous.
L'Allemagne fait partie de mon top des pays dont j'écoute le plus d'artistes, habituellement assez loin de ce genre musical, c'est donc une artiste supplémentaire dans la longue liste que je peux vous présenter plus tard.
En attendant, bonne écoute, discutons-en, et vive la musique.







samedi 12 août 2017

Le ventre de la fée


Bonjour tout le monde. Me voila de retour après une absence de plus d'un mois pour laquelle je n'ai aucune excuse, désolé de cela, en espérant que tout le monde va bien et que l'été est bon.
Sans plus d'attente, passons au sujet du jour, la nouvelle Le ventre de la fée d'Alice Ferney, auteure française, texte sorti en 1993. Il s'agit du premier écrit de cette auteure, et de mon côté c'est le seul texte que j'ai lu de cette auteure. Je sais déjà que je vais changer cela prochainement, tant ses romans sont bien notés sur le net, il y a eu des adaptations en films, bref, que du bon.

Le ventre de la fée est donc un texte très court, d'un peu plus de 90 pages, un livre minuscule, une lecture rapide, mais une impression très forte.
Au début la nouvelle joue avec les codes du conte. On découvre le personnage de la fée, qui n'a de fée que le surnom, une femme à la très grande beauté et à la légèreté surréaliste. Cette femme va voir un enfant.
L'aspect conte de l'écriture s'efface alors pour laisser place à une prose brute.
Cet enfant, toujours sans spoil, malgré la rapidité du texte, est un monstre. En quoi, comment exactement, je vous laisse le soin de découvrir cela. Je précise que le tout est violent, trash, sans pincettes.
Mais surtout le texte est sans jugement aucun, sans prise de décision, sans appel à la pitié ou autres sentiments, absolument rien de tout ça. Le texte file, on est spectateur, on suit de manière froide la vie de cet enfant qui va grandir. Il n'y a même pas d'analyse psychologique, de tentative d'explication.
Juste cet enfant, son mal, son quotidien, et rien de plus.

Et c'est la toute la force du texte selon moi. Il est très difficile de traiter de sujets si difficiles sans y faire transparaitre son avis, son jugement, sa haine ou autres sentiments.
Hors ici Alice Ferney réussi l'exploit d'enlever tout cela, sans non plus mettre sur un piédestal l'horreur humaine.
C'est juste un texte clinique qui vise a suivre le quotidien et l'esprit de cet enfant.

90 pages très denses, qui restent sur l'estomac et dans les pensées.
Le sujet abordé est pour le moins très surprenant pour un premier écrit, et il est clair qu'il ne conviendra pas à tout le monde, mais je ne peux que recommander sa lecture, surtout vu la rapidité de cette dernière et le tout petit prix.
Une nouvelle française de grande qualité.

vendredi 30 juin 2017

Histoires fantastiques (Simplement)

Deux articles de suite concernant la littérature et mes chroniques des livres du site Simplement, le retour aux articles plus variés ce fera rapidement, je tenais à préciser ce point.
Parlons donc maintenant du recueil de nouvelles Histoires fantastiques de Ludovic Metzker, envoyé sous format ebook, une nouvelle fois, merci à l'auteur pour sa confiance.
Autant le dire de suite, cette critique ne va pas être positive.

J'aime beaucoup le fantastique, j'en ai lu et en lis toujours beaucoup. Au cours de cette lecture je n'ai jamais vraiment accroché aux histoires et au rythme général.
L'un des points qui m'a le plus frustré est la trop grande présence du narrateur. Je m'explique. Il y a, toujours selon moi, trop d'explications inutiles, de parenthèses futiles et trop longues, ce qui casse totalement le rythme des histoires. Trop de blagues, de digressions, de comparaisons et pas assez de place pour les personnages qui manquent de profondeur.
 J'aurais aimé une écriture plus directe qui fasse plus vivre l'histoire en temps réelle.
J'ai aussi trouvé beaucoup de clichés concernant notre société, notamment dans la première histoire, ce qui n'est jamais vraiment plaisant. Très actuelle, ce qui est un bon point, j'aime quand le fantastique vient chambouler notre quotidien, on y trouve les notions de terrorisme et autres abjections de l'humanité, mais trop de clichés, trop de facilité. C'est vraiment dommage.

Je ne dit pas que toutes les histoires sont mauvaises de bout en bout, loin de la.
Si la première ne m'a pas vraiment donné envie dès le début, les autres ont des histoires plus originales et qui donnent envie d'en savoir plus, mais ce narrateur trop présent et une écriture qui ne me convient pas m'ont empêché de véritablement prendre du plaisir.
Je précise de nouveau que le site Simplement est gratuit, et vous pouvez donc vous faire votre propre avis, qui sera peut-être différent du mien, et ce qui pourrait donner des discussions très intéressantes.

dimanche 25 juin 2017

SimPlement+Déambulations

Si l'on discutait aujourd'hui de services de presse? Mais centré autour de l'auto édition. Quel plaisir en effet que de découvrir de nouveaux talents, de nouvelles formes d'écritures, de nouvelles histoires, et qui sait, peut-être suivre petit à petit une future star de la littérature.
L'auto édition, il y en a un bon paquet, il faut chercher, ce qui n'est pas forcément évident, tant cela n'est pas du tout mis en avant en général.
J'ai trouvé une solution sous la forme du site internet simplement, qui propose de mettre en contact des personnes auteures de chroniques littéraires et les auteurs de livres auto édités, le tout très facilement, gratuitement, au sein d'une plateforme unique, avec des auteurs qui désirent véritablement partager leurs œuvres. Ce qui évite de devoir contacter soi-même les auteurs sur le net, au risque de passer pour un opportuniste.
Si ce site met en avant l'auto édition, on y trouve aussi des textes publiés par de toutes petites maisons d'éditions, ce qui reste dans le même état d'esprit et permet toujours plus de faire de belles découvertes.
Il suffit de remplir mon profil, d'indiquer ses genres favoris, de mettre les liens permettant de voir vos anciennes chroniques, que ce soit sur blogs, twitter, youtube et autres, et c'est parti! Vous pouvez envoyer des demandes mais aussi attendre et voir quels auteurs vont vous contacter. Le site propose principalement des ebooks mais on trouve ici des propositions d'envoi physique.
Au final ce site est vraiment très bien fait, très pratique, très simple, en bref, que du bon. Il y a déjà une bonne quantité de livres à disposition, de quoi avoir des heures de lectures en plus, et sortir un peu de ses lectures habituelles, sortir des grosses maisons d'éditions et des auteurs connus.
Si vous aimez lire et que l'auto édition vous intéresse, ce site est fait pour vous. Et bien évidemment, si vous avez écrit un ouvrage, je ne peux que vous recommander de vous inscrire en tant qu'auteur sur ce site afin de faire parler de vous.
Tout se passe ici


Et je vais donc chroniquer de suite le recueil de poésie Déambulations de Ingrid S. Kim, reçu en physique et dédicacé. Je remercie de nouveau l'auteure pour sa confiance.
Recueil publié chez Mon petit éditeur.

La poésie est un genre que j'apprécie, et que je pratique en tant qu'amateur. Je n'en lis pas non plus énormément mais je suis toujours curieux de découvrir de nouveaux textes.
Ce qui marque le premier dans Déambulations c'est le style. Pas de rimes, des vers très longs comme d'un seul mot, des mots d'anglais (un poème est intégralement en anglais), des phrases sans virgules. Une poésie qui ne respecte pas les règles établies, ce qui me convient très bien. J'aime beaucoup la poésie classique mais casser les codes ne peut pas faire de mal.
Le recueil propose également des textes en proses, ces derniers sont également en dehors des règles, avec la aussi très peu de virgules, des suites d'idées en bloc de texte.

Déambulations est écrit à la première personne. Je ne sais pas la part d'autobiographie et de fiction, mais je trouve cela plutôt intéressant, se demander si tout n'est que personnage ou histoire vraie, s'il y a du vrai dans le faux.
Déambulations tourne beaucoup autour du souvenir, du désespoir et du mal-être, de l'amour. C'est bien évidemment mon ressenti, tant la poésie peut offrir des sensations différentes selon les personnes.
On suit les déambulations d'un personnage féminin au bord du gouffre, pleine de colère, de haine et d'amour, qui ne cesse d'évoquer les amours du passé, les étreintes passionnées, les erreurs, le rapport entre l'amour et la souffrance, et qui souhaite avant tout pouvoir retrouver tout cela, vivre.
J'ai trouvé l'écriture vraiment forte, pleine d'images, oscillant entre désespoir et espoir. La lecture est très rapide et de ce fait on se trouve véritablement au centre de ce tourbillon de sentiments, ses mots puissants qui nous crachent au visage une haine de soi, de son devenir.
C'est une lecture que je recommande. Mieux vaut aimer la poésie et les structures cassées mais cela vaut le coup de faire l'effort. C'est un recueil fort qui, je pense, parlera à beaucoup de personnes.

"Mais tu la voulais ta blessure ta minable
  Humanité
  Celle qui pleure sur les souvenirs imbéciles"

"ô l'odeur entêtante des roses agonisantes"

"Serre-moi
  Prends-moi dans tes bras
  Et tais-toi
  Ne dis rien
  Puisque je le sais déjà
  Mon pauvre amour
  Qu'on ne s'aime pas"

"Moi
  Je me souviens
  Et je voudrais bien
  Pouvoir pleurer"

mercredi 21 juin 2017

La création sur Twitch



Petite absence, je m'en excuse, et me voila donc de retour pour discuter avec tout et partager une récente passion en ce qui me concerne, qui remonte à quelques mois.
Il s'agit d'une passion pour les streams dit créatifs sur Twitch, la section Twitch creative dont je vous ai mis l'image officielle dans cet article.

Si vous ne connaissez pas Twitch, il s'agit d'un site internet qui permet à chacun de lancer un stream en direct de manière très simple, et de dialoguer avec les personnes présentes et qui vous regardent, ces dernières pouvant utiliser le tchat pour discuter. Twitch est très simple d'utilisation et marche très bien depuis son lancement en 2011. Si l'on trouvait quasiment essentiellement des streams de jeux vidéos à l'origine, Twitch a bien développé ses choix depuis, avec donc la section créative.

Il s'agit d'une section mettant en avant des streams créatifs, certains très originaux. On peut y retrouver de la musique, du dessin, de la peinture, de la couture, de la pyrogravure, de la programmation, de l'écriture, du travail sur verre et bien d'autres choses.
La force de Twitch est de vous faire regarder des choses auxquelles on ne s'intéresse pas forcément. Pour ma part cela est le cas avec divers streams de couture, crochet, perler.
Cela est du à la grande sympathie qui se dégage de cette communauté, avec des streamers proches de leurs publics, aux esprits créatifs forcément, passionné et qui aiment discuter de ce qu'ils font. Il y a également le public, plein de personnes chaleureuses, pour des discussions passionnantes. Beaucoup de streamers viennent sur les streams des autres personnes, se supportant véritablement, proposant l'envoi de matériel, des conseils, etc.
Une ambiance vraiment relaxante qui fait un bien fou en fin de journée. Pour ma part j'y ai trouvé un très bon moyen d'évacuer mes pensées noires, de m'amuser, de rencontrer de chouettes personnes et de découvrir toujours plus d'arts différents.

Mieux avoir un bon niveau d'anglais afin de suivre ces streams, il y a des francophones, mais je n'en croise pas tellement non plus.
Il s'agit donc d'une recommandation, que vous adoreriez l'art ou simplement curieux. Sachez qu'il est tout à fait possible de regarder un stream sans avoir de compte, et que le tout est gratuit quoi qu'il en soit.

dimanche 4 juin 2017

Premier contact



Premier contact, le dernier film du déjà grand Denis Villeneuve, jeune réalisateur qui nous sort perle sur perle depuis ces débuts et sur qui il faut quitter dans les prochaines années selon moi. Ce grand nom du cinéma actuel nous a livré en fin d'année dernière un film de science-fiction, changeant alors radicalement des ces films jusque ici plutôt terre à terre, oscillant entre polar, thriller et film de guerre. Un défi donc, une nouvelle orientation, qui a donné une pure merveille de cinéma qui m'a donné des frissons durant la séance.
Un film que je devais partager avec vous, déjà pour le faire connaitre à qui l'aurait raté, et pour en discuter ensemble si vous l'avez vu.

Du jour au lendemain, des vaisseaux extraterrestres se placent en position stable à de très nombreux endroits sur tout la planète. Une équipe de plusieurs scientifiques va être chargé de déchiffrer cette énigme...

Denis Villeneuve nous livre un film de science-fiction intimiste, au milieu de films de SF toujours plus spectaculaires, ce contre quoi je n'ai rien cela dit. Mais proposer de la SF calme, intimiste, qui veut faire réfléchir, cela change et fait du bien.
Ne serait-ce que par rapport au personnage principal qui se trouve être une femme linguiste, un métier que l'on voit déjà peu souvent au cinéma, et qui ici se retrouve au sein même du scénario. L'enquête est passionnante tout au long du film, avec de superbes idées qui ne s'essoufflent pas. Le film va de surprise en surprise, sans opter pour un rythme affolant, et à chaque fois que l'on croit tout comprendre, un élément intervient et bouscule tout de nouveau.

Au niveau de la réalisation, c'est superbe. Les effets n'ont rien de magistraux mais ils suffisent amplement. Le cadrage est sublime, avec ces visions de ces immenses vaisseaux qui font de très belles images.
La musique est en retrait selon moi, cependant elle fait son travail et instille une certaine ambiance, ce qui est toujours mieux que rien, mais elle ne reste pas vraiment en tête.

Le casting, de haute volée, fonctionne parfaitement, les acteurs sont très bons. Les dialogues sont bien écrits, tout s'enchainent sans aucun souci, tout est fluide.

Au final, je n'ai rien à dire de mauvais concernant ce film, si ce n'est donc la musique, mais c'est vraiment pour soulever un tout petit point.
Premier contact est un grand film, au scénario fou et magique, une claque, tout simplement. Un grand moment de science-fiction, mais plus simplement un grand moment de cinéma, un exemple de réalisation.

Et vous, qu'en avez-vous pensé? Discutons-en! 

dimanche 28 mai 2017

Red garden




Sorti en 2006, l'anime Red Garden surprend au début par deux points. D'abord, son histoire se déroule en Amérique, plus précisément dans la ville de New York, ce qui est peu courant au sein de l'animation japonaise. L'autre point est l'animation et le chara design, plus occidental également, mais très particulier, ce qui ne plaira pas à tout le monde j'imagine. Cela donne une touche très originale, qui change radicalement de tout ce que l'on peut voir en grande partie. L'animation est en tout cas fluide malgré tout.
Concernant le genre de l'anime, je préfère vous laisser la surprise.

                                                          Un chara design particulier


Quatre amies n'ont aucun souvenir du jour d'avant. On leur annonce alors la mort d'une amie en commun. Le soir-même, les quatre amies font le même rêve, un rêve qui bousculera tout...

Plutôt excitant comme scénario, non? Et c'est la le point le plus fort de l'anime, son scénario, ce qui est toujours un point très important bien évidemment.
D'une bonne complexité, je veux dire par la que rien n'est incompréhensible non plus, proposant des thèmes variés et sérieux, les 22 épisodes se suivent et apportent tous leur lot de rebondissements, d’approfondissement de l'univers. Une très bonne histoire, et de bons personnages également selon moi. Les quatre filles ont chacune un caractère différent, et elles vont toutes évoluer au fil des épisodes. J'apprécie grandement les histoires suivant un groupe de personnes proches, et l’exercice n'est pas forcément évident, il est ici rondement mené. 
On peut noter le fait que ces quatre filles, ces quatre personnages principaux, disposent de petites poitrines, un point qui fait toujours plaisir dans le monde des animes qui en fait trop souvent bien trop. Elles sont également plus "réalistes" si je peux dire, au niveau des réactions et de la manière de parler.

Je ne peux que recommander de vous jeter sur le premier épisode, ce dernier est une vraie merveille, un exemple de construction selon moi, avec tout ce qui faut pour retenir l'attention et donner envie d'en voir plus. 

Red garden n'est pas un anime très connu, en tout cas c'est l’impression que me donne le net, et c'est donc un anime que j'apprécie beaucoup.
Une histoire pleine de surprises, des personnages féminins très intéressants, une  animation fluide, de belles musiques, tout ce qu'il faut pour passer un bon moment. De plus, 22 épisodes, cela n'est pas trop long.
Il existe un OAV nommé Dead girls red garden, ce dernier change radicalement de ton par rapport  à la série, il reste à voir malgré tout.

dimanche 21 mai 2017

Etrian Odyssey


Ah, la DS, quelle console! Que de souvenirs! Acheté par mes soins le jour de sa sortie, j'ai écumé le catalogue, fait de bonnes découvertes, et parmi celles-ci est sortie une série de dungeon crawler du nom d'Etrian Odyssey. Si je recommande toute la saga, je vais ici parler du tout premier, pour les souvenirs et le fait que le premier épisode est déjà très complet et fort plaisant.
Si vous n'avez ne savez pas ce qu'est un dungeon crawler, il s'agit d'un jeu dans lequel le but est d'avancé a la première personne au sein d'un monde en avançant cases pas cases, de trouver des objets cachés dans les murs et autres décors, de s'équiper, de monte en niveau (bien que pas forcément selon les jeux), et de combattre, en temps réel ou bien au tour par tour, les ennemis afin d'atteindre la fin de l'aventure. Un genre venu des années 80 qui a donné de nombreux jeux, des variantes, et Etrian Odyssey s'inscrit donc dans la lignée.

Sorti en 2008, Etrian Odyssey propose une ville unique et un labyrinthe à parcourir à l'aide de cinq aventuriers, aventuriers que l'on peut varier via la création d'une guilde qui accepte jusqu'à 30 personnages. A vous de varier les classes et les aptitudes afin de parcourir plus facilement les labyrinthes, alternant entre combats et récoltes, la récolté d'éléments étant utile pour créer des équipements et résoudre des quêtes données par les divers habitants de la ville.
Un des points positifs du jeu se trouve dans l'exploration des différents étages du labyrinthe. La ou les jeux utilisent souvent des cartes automatiques, Etrian vous demande, via le stylet de la DS, de remplir vous-même la carte, en indiquant les pièges, les sources de soin, les escaliers, les raccourcis, etc. Ce qui renforce clairement le côté aventurier.

Etrian Odyssey utilise un système de combats au tour par tour. En clair, on avance au case par case, et quand le combat se déclenche, le jeu passe en monde combat tour par tour, avec de superbes artworks, que ce soit pour les personnages ou les monstres. Etrian n'est clairement pas un jeu facile, on peut facilement mourir contre un simple monstre, et les boss sont de vraies épreuves de forces et de stratégie. Cette difficulté élevée peut facilement rebuter tant il est facile de mourir à répétition dès le premier étage si l'on fait des mauvais choix concernant les aptitudes de nos personnages. Mais cela vaut le coup de persévérer, ne serait-ce que pour parcourir ce superbe labyrinthe, et pour la très haute satisfaction apportée à chaque combat difficile remporté.
Certains ennemis difficiles sont représentés via des points rouges que l'on voit bouger en même temps que nous sur la carte, ce qui permet de les éviter, de monter en niveau dans les étages supérieures avant de revenir tuer ce monstre difficile et engranger l'expérience.
Il faut facilement entre 60h et 70h pour finir le jeu, encore plus si on est pas habitué au genre, avec des derniers étages présentant une difficulté trop élevée, il faut le dire. Mais encore une fois, ça vaut le coup de s'acharner, de sentir nos personnages gagner sans cesse en puissance, de former l'équipe ultime.



Les musiques sont tout à fait satisfaisantes, distillant une ambiance à la fois onirique et dangereuse tout au long de ce labyrinthe.
Une aventure longue et prenante que je recommande fortement.

lundi 15 mai 2017

Corps outragés



Corps outragés est un roman de l'écrivain américaine Kathe Koja, sorti sous le titre original Skin, en 1993.
En France, il est paru dans la collection épouvante de J'ai lu, par défaut je pense. En effet, si Kathe Koja a bien écrit de l'horreur, ce roman n'en est pas du tout. Ici aucun monstre, aucun frisson, mais plus un roman humain et qui questionne beaucoup, dans un univers proche du post-apo, sans que l'on sache vraiment l'époque ni le passé. La couverture est d'ailleurs plutôt trompeuse.
 Un roman très surprenant qui fut une révélation en ce qui me concerne, si bien que j'ai déjà fait l'acquisition de plusieurs romans de Kathe Koja, que j'ai tous aimé, et je compte bien continuer.
Voyons donc plus en détail de quoi parle Corps outragés.

Tess construit des sculptures en métal au sein d'une ville pourrie jusqu'à l'os, elle les construit pour survivre, pour exister. Quand Bibi, danseuse, arrive dans sa vie, une fusion se crée...

 Le lecteur découvre bien le personnage de Tess, vivant au sein d'une ville totalement pourrie, constamment envahie de poussières, où l'eau pure n'existe plus et où la nourriture ne vaut rien.
Tess crée des sculptures en métal, en acier coupant, matériau abondant qu'elle récupère dans les rues de la ville.
Arrive alors le personnage de Bibi, danseuse, qui veut utiliser les créations de Tess au sein de ses spectacles, pour danser autour, s'y couper.

Corps outragés est avant tout le roman de ces deux femmes, de leurs relations, de la folie de cette dernière. Deux femmes perdues qui utilisent leurs arts pour oublier le quotidien morose, pour se pousser à bout.
C'est aussi le roman de cet art, un art de rue, brutal, physique, saignant, un art qui use avant tout l'artiste.
C'est aussi le roman de la folie d'une population qui se régale et se délecte du spectacle, du sang, qui en veut toujours plus.

D'autres personnages gravitent autour de Tess et Bibi, et les relations de ces deux femmes vis à vis de tout ces personnages secondaires sont également très intéressantes. Des personnages secondaires tout à fait intéressants. La ville est un personnage à part entière, son rôle est important, elle étouffe le récit de la même manière qu'elle étouffe les personnages par sa puanteur.

L'écriture est rapide et incisive, un style qui ne plaira pas à tout le monde, avec des phrases allant droit au but et des formules peu communes. Corps outragés est un roman choc, puissant, mais également très poétique et d'une grande beauté, le tout au travers de la souffrance et de la folie.  
Il est au final assez difficile de donner un genre précis à ce roman, mais il ne peut laisser de marbre, cela est certain.

"S'éloigne de la table pour s'étirer, et se contorsionne bizarrement, tire sur son corps, un petit Oh de douleur quand l'articulation répond mal. Forcer d'avantage"
Un style particulier comme je disais mais qui m'a vraiment plu. 

Depuis le début des années 2000 Kathe Koja écrit des romans pour enfants, un revirement complet après de nombreux romans d'horreur et Corps outragés. Une auteure que j’apprécie donc grandement et que je vous recommande, d'autant plus que ses romans sont facilement trouvables à petit prix.
Bonne lecture! 

samedi 13 mai 2017

Du plaisir de la web-série

Si vous lisez mes articles, alors vous savez que j'aime les web-séries. J'en consomme pas mal depuis quelques années maintenant, et c'est toujours un plaisir d'en trouver de nouvelles.
La web-série, c'est déjà un moyen de découvrir des acteurs, auteurs, réalisateurs qui deviendront peut-être de grands noms par la suite. C'est voir des séries qui n'ont pas à suivre des règles dictées par la télévision, pouvant ainsi traiter de nombreux sujets avec une plus grande liberté et une originalité certaine dans la mise en scène. C'est découvrir toujours plus de nouvelles histoires. C'est mettre en avant et apprécier le travail souvent amateur, bien que pas forcément.
Bref, la web-série, c'est tout cela.

Aujourd'hui je vient donc non pas vous parler d'une web-série en particulier mais d'un site internet qui répertorie des web-séries. Le site est toujours actif et suit donc les dernières sorties, ce qui est très pratique si l'on veut suivre les nouveautés, ce qui n'est pas du tout évident avec la politique de Youtube et sa fonction de recherche biaisée. Le site présente déjà un bon nombre de web-séries, classées par genre, il vous faudra du temps pour tout regarder, et ne peux que vous souhaiter de trouver vos propres pépites. D'ailleurs, si vous connaissez une web-série qui n'est pas répertoriée sur le site, vous pouvez contacter les gérants pour indiquer votre découverte.

Le site ne présente que les web-séries françaises, maigre défaut vu le nombre de séries présentes.
Pour ma part je vous présenterais bientôt une web-série américaine avec des sous-titres français, alors restez dans le coin si cela vous donne envie.

Tout se passe ici

Avez-vous une web-série favorite? Désirez-vous en découvrir de nouvelles? Discutons-en!

mardi 9 mai 2017

The pirouettes



On se retrouve aujourd'hui pour ce qui est de mon côté une découverte très récente, plus précisément d'une semaine seulement. Il s'agit du groupe français The pirouettes, qui existe depuis plusieurs années maintenant, et dont l'unique album pour le moment, Carrément carrément est sorti en 2016.
Vous connaissez donc peut-être le groupe, pour ma part je ne me tient pas forcément au courant des sorties françaises, et j'ai bien eu tord pour ce coup, bien que comme l'on dit, mieux vaut tard que jamais.

The pirouettes est donc un groupe français parisien, dont les deux membres sont âgés de 23 et 24 ans, ils ont donc tout l'avenir devant eux, et je ne peux que leur souhaiter une longue carrière.

Leur musique se situe entre pop et musique électronique, une musique légère, assez simple, sans que cela soit un défaut. Une musique sucrée qui s'écoute avec plaisir. Les paroles sont poétiques, légères mais bien écrites, évoquant autant des sujets de jeunesses que des sujets plus généraux.
Une musique que je trouve assez envoutante et qui reste en tête, si bien que j'ai déjà écouté l'album entier plusieurs fois en plusieurs jours sans me lasser.

C'est donc une belle découverte de mon côté que je me devais de vous partager. Si jamais vous ne le connaissez pas le groupe, parlons-en ensemble, et si vous le connaissez, alors je suis curieux de savoir depuis quand et votre rapport avec ce dernier.






vendredi 5 mai 2017

Audiosurf



Ah, les jeux vidéos, vous l'aurez compris, il s'agit d'une grande passion en ce qui me concerne.
Mais il y a t-il mieux qu'un jeux vidéo? Et bien oui, un jeu vidéo possédant une durée de vie infinie!
Et c'est bien ce que nous propose Audiosurf, ainsi que désormais Audiosurf 2, mix entre jeu musical et puzzle game permettant de jouer avec notre propre musique. Notre musique en effet, que celle-ci soit directement dans les fichiers de l'ordinateur (plusieurs formats sont compatibles) mais il est aussi possible de connecter divers comptes sur les plateformes légales.
Et c'est bien ce pourquoi Audiosurf n'a aucune fin, tout simplement car chaque nouvelle découverte musicale, chaque nouvel artiste, peut amener à des heures de jeux, pour scorer sur les diverses chansons, battre les records établis, ou tout simplement voir ce que va donner telle chanson dans le jeu.

Audiosurf commence par analyser la piste audio. Je ne m'y connais pas énormément en musique mais il est clair que le soft fonctionne très bien, en effet, on remarque notamment que la vitesse du jeu change selon le rythme de la musique, que les notes de couleurs varient en fonction du rythme également, les virages, bref, tout change selon l'intensité de la chanson.
Une fois en jeu, on contrôle notre vaisseau, et on doit récolter les notes, et alors, comme dans un jeu de puzzle, associé trois notes de la même couleur font disparaitre ces dernières, sachant que les notes n'ont pas les mêmes valeurs de points, et qu'un plus gros combo rapporte plus de points (il y a un temps de latence avant la disparition d'un combo, permettant de l'augmenter). Vous disposez de colonnes dans lesquelles les notes se rangent, si une colonne se remplie jusqu'en haut, vous perdez alors des points.
 Il faut ajouter à cela diverses bonus aléatoires, plusieurs vaisseaux aux capacités différentes, et trois modes de difficultés. Il y a vraiment de quoi faire pour tout maîtriser et devenir très fort, notamment avec le dernier mode élite qui permet de contrôler deux vaisseaux avec un seul clavier (bon courage).

                                          Le mode ninja, dans lequel il faut éviter les cases grises


Comme si tout cela ne suffisait pas, Audiosurf permet, une fois la chanson terminée, de voir son score mais surtout de voir les meilleurs scores des personnes du monde entier et d'y entré si on a été assez bon. Cela donne envie de revenir pour faire mieux. Une fois qu'on devient champion d'une chanson, si quelqu'un bat notre score, cela est indiqué sur notre page de jouer et l'on peut donc tenter de reprendre le titre.
Et si jamais vous n'avez pas de nouvelles musiques, Audiosurf 1 et 2 partagent une radio commune accessible à tout moment.

Audiosurf, plus qu'un jeu, une vraie drogue, un moyen de jouer tout en écoutant la musique que l'on aime, pour le score ou pour la détente.

dimanche 30 avril 2017

They look like people



Avez-vous déjà plongé dans une soudaine folie? Le sentiment de ne plus vous connaitre? La peur de vous-même? Non?
Alors laissé They look like people s'en chargé pour vous.
Sorti en 2015 et réalisé par Perry Blackshear, They look like people est un film qui met en scène la folie de manière grandiose. Plongé dans cet univers effrayant.

Deux amis se croisent par hasard après des années sans se voir, hors l'un de deux est persuadé que chacun abrite une race alien, sans que l'autre ne soit au courant...

They look like people est donc un film traitant principalement du sujet de la paranoïa et de la schizophrénie.
La performance d'acteur est bluffante, aidé par une mise en scène très intimiste et originale, on ressent vraiment toute la peine de ce personnage qui sait pertinemment qu'il est fou mais qui n'arrive pas à faire autrement et replonge sans cesse dans ses phases hallucinatoires.
Ses phases disposent d'une réalisation vraiment dingue, avec des sons fort effrayants. Jump scares ou non, je vous laisse voir le film.

L'ambiance générale du film est superbe, il y a beaucoup d'originalité, de nombreuses bonnes idées, pour un film qui sort du lot, le sujet ayant déjà été traité par le passé, avec notamment Bug dont, je pense, ce film s'inspire beaucoup, tout en arrivant à avoir sa propre patte, ce qui est loin d'être toujours évident.

They look like people est un film intense, suffocant, qui prend le spectateur par surprise avec son introduction et qui ne relâche pas la pression, a aucun instant, jusqu'au final qui vous laissera sans aucun doute des sueurs froides.
On passe sans cesse de surprises en surprises sans voir le temps passer. Malgré le sujet le film dispose également d'un certain humour, avec des scènes plus légères, ce qui fonctionne très bien. Chapeau véritablement aux trois acteurs principaux qui offrent un travail exemplaire.

J'ai rarement ressenti autant la détresse d'une personne malade psychologiquement dans un film, la tension qui en découle, le besoin de s'en sortir, les cris d'appel à l'aide.
Un film puissant, une vraie expérience de cinéma, une plongée abyssale dans la pure folie pour un résultat grandiose.
Un film qui fait aussi réfléchir après la séance, qui reste en tête, avec l’impression de garder la bouche ouverte d'une expression béate pendant plusieurs jours.
Oserez-vous franchir le pas?

lundi 24 avril 2017

Dark matter



Dark Matter est une série de science fiction produite par Syfy. Voila un point qui fait peur et donner envie de fuir sans plus attendre, j'en conviens. Cependant depuis deux-trois ans maintenant cette chaine propose selon moi des séries de qualité, et Dark Matter en fait partie.
Si cette série est loin d'être parfaite, ce sur quoi on va revenir par la suite, je la recommande cependant, et je vais donc essayer une nouvelle fois de transmettre ce ressentiment.

Des membres d'un vaisseau spatial se réveillent d'un sommeil en isolation en plein vol, tous on perdu tout leurs souvenirs, leurs identités...

Je ne vais pas mentir, Dark Matter part avec un scénario des plus classiques, une situation de départ déjà vue. Ce qui peut donner envie de rester est le groupe, les personnages. Si les caractères sont assez clichés parfois, il sort de ce groupe un attachement rapide, une envie de les suivre. Très rapidement divers problèmes et questions supplémentaires se posent et l'addiction commence, en tout cas le souhait d'en savoir plus.
Les premiers épisodes peuvent sembler bateau et sans trop d'intérêts, je ne peux que recommander d'aller plus loin.

Pour continuer dans les points faibles de la série, il y en a un qui revient souvent et avec lequel j'ai du mal, il s'agit des nombreuses incohérences. Ces dernières ne sont pas au niveau du scénario mais au niveau d'incohérence d'architectures, de sécurité... Je ne peux en dire plus sans tout raconter, mais cela me fait toujours tiquer fortement.
On peut aussi citer la réalisation des effets spéciaux, qui sans être catastrophique, reste assez basique, mais cela n'est pas réellement grave.

Vous l'aurez donc compris, tout n'est pas parfait.
Cependant, en plus de la cohésion du groupe, de ces personnages hauts en couleur, plusieurs points font de cette série une série intéréssante.
Déjà, le scénario. Ce dernier réserve de bonnes surprises, avec de bons rebondissements et de nombreux sujets évoqués, avec de bonnes trouvailles en terme de science fiction.
Le côté science fiction avec un équipage, tout simplement, car depuis Battlestar Galactica, il n'y avait plus grand chose à se mettre sous la main.
Le rythme de la série est bon aussi je trouve, avec une bonne dose entre aventures et mystères.

Pour résumé, Dark Matter n'est pas une série parfaite ni géniale, mais une bonne série de science fiction, qui fonctionne, et c'est déjà un bon point.
Une série qui peut vite rendre accro pour peu que l'on attache au groupe que la série nous propose.

jeudi 20 avril 2017

Les royaumes crépusculaires



On se retrouve aujourd'hui pour discuter lecture, et plus précisément de fantasy avec l'intégrale des Royaumes crépusculaires, qui contient la trilogie Les chroniques crépusculaires puis Abyme. Deux récits qui se déroulent dans le même univers étendu, pour un grand plaisir de lecture. Mes deux résumés sont dans l'ordre de cette publication.

Agone, fils de baron, est forcé à la mort de son père de rejoindre le mystérieux collège du Souffre-jour...
Dans la ville d'Abyme, plusieurs meurtres se succèdent. Maspalio, ancien prince-voleur, est chargé au même moment de retrouver un démon au sein de cette ville...

 De la fantasy, j'en ai maintenant lu et vu un bon nombre. Le moins que l'on puisse dire est qu'il est dure de sortir du lot d'un genre aux cadres et histoires très codifiées. C'est ce que réussi avec brio, selon moi bien évidemment, Mathieu Gaborit avec ses deux histoires.
Si les postulats de départ sont assez classiques, on se retrouve rapidement face a des idées très novatrices, une manière de raconter originale, un ton oscillant entre divers types, bref, un vrai dépaysement.

En terme d'exemple, et comme toujours, sans spoil, je peux évoquer la magie au sein de cet univers. Ici par de sort, pas de parchemins, de formules et autres. Ici la magie se pratique via de petits être humanoïdes qui répondent à divers mouvements de doigts, chaque mouvement signifiant un sort précis. Rien que simple élément est déjà peu courant, mais cela va encore plus bien loin avec les différentes écoles de magies, ce que je vous laisse découvrir.
Bien d'autres éléments au sein de cet univers sortent des codes établis, ce qui crée un sentiment de surprise permanent.

Bien évidemment cela ne suffit pas à faire une bonne histoire. Fort heureusement les deux scénarios sont très bons et se suivent avec grand plaisir. Les deux personnages principaux sont très intéressants, mais les personnages secondaires ne sont pas en reste, bien au contraire, tous très détaillés.
Les lieux sont véritablement magiques, avec des mystères passionnants, de grandes révélations, et un sens de la description très bon, on imagine très facilement les différents lieux sans que le ton ni l'écriture ne soit lourde.

J'ai personnellement dévoré cet ouvrage, allant de surprise en surprise, m’émerveillant sans cesse. 
Si vous n'avez jamais lu cet ouvrage et qu'il vous tente, je ne peux que souhaiter que l'effet soit le même de votre côté.
De la grande fantasy, un périple passionnant.

vendredi 14 avril 2017

Air TV



Air TV est un anime sorti en 2005. Il s'agit de l'adaptation en anime du visual novel Air du studio Key, studio qui a fournit des merveilles telles que Clannad, également adapté en animé.
Comme tout les animes tirés des jeux de Key, Air TV peu sembler fortement obscure pour toutes les personnes n'ayant pas fait le jeu, tant de nombreuses questions restent sans réponses et qu'un flou générale ne part jamais véritablement.
Pour ma part je n'ai jamais joué au jeu mais cet anime m'a malgré tout fortement plu et c'est que je vais tenter de vous partager.

 Kunisaki Yukito est un jeune garçon, artiste de rue, qui gagne des sous en réalisant des spectacles avec sa marionnette sans fils. Son rêve est d'obtenir des ailes. Au sein d'une nouvelle ville il va faire la rencontre d'une nouvelle fille et va finir par habiter chez elle et sa mère.

 Air TV est donc un animé plein de magie et de poésie, notamment via cette marionnette douée de vie que transporte Kunisaki avec lui. Un univers rempli de mystères, mais un univers enchanteur, drôle et féerique, sans jamais tomber dans les clichés de l'animation japonaise.
Cet anime propose un univers propre, vraiment très original. On est transporté au sein de cet univers comme Kunisaki, on est simple spectateur de toute cette magie, de cette ambiance si calme, si joyeuse mais aussi si profonde.

Air TV est rempli d'émotions. L'anime peut facilement vous laisser bouche bée voir faire pleurer sur sa fin, tant les sentiments sont forts et retranscrits à l'image avec beaucoup de soin.
On rigole aussi beaucoup dans cet anime, notamment avec le personnage de la mère, totalement irresponsable et aux répliques délicieuses.

Au niveau graphique, on retrouve ici le style du studio Key, style auquel on accroche ou non, cela dépend de chacun bien entendu.
Au niveau des musiques, elles collent à l'ambiance générale, avec des morceaux discrets et envoutants.

La relation entre Kunisaki et cette fille ne peut laisser de marbre, autant au niveau des dialogues mais également par tout les non dits et la puissance des regards.
Des personnages qui marquent, une ambiance soignée, une superbe histoire, je ne sais que dire plus pour vous donner envie.

Si vous avez déjà vu cet anime, je suis curieux de connaitre votre avis, que ce dernier rejoigne le mien ou non.
Autrement je vous souhaite un bon visionnage si mon article vous a donnez envie.

jeudi 13 avril 2017

New days delay



New days delay est un groupe allemand fondé à Bremen en 1999, soit bientôt presque 20 ans d'activité.
J'ai découvert ce groupe via une playlist publique sur Youtube, et le moins que l'on puisse dire, c'est qu'en cherchant plus d'infos sur le groupe je n'ai pas trouvé grand chose. Un nombre de vues pas très élevées sur les différents morceaux, quasiment pas de vidéos lives, une page facebook avec un nombre très faible d'abonnés, bref, le groupe ne semble pas très connu, et c'est bien pour cela que je le partage avec vous aujourd'hui. D'autant plus que le groupe se situe dans un genre musical que j'adore et qu'il fait désormais partie du haut du panier de mes groupes de ce genre.

Il s'agit d'un groupe d'electro pop, mêlé a du punk, du gothique et de la pop, un mélange que j'apprécie grandement, pour des morceaux souvent fort différents.
Le groupe chante autant en allemand qu'en anglais, avec de temps en temps des phrases en français, comme très souvent chez les groupes allemands.

Avec deux EP puis deux albums, le groupe n'est pas vraiment très productif, mais le son est selon moi toujours de qualité, ce qui est bien ce qui compte le plus.

Je vous souhaite donc une bonne écoute, donnez-moi votre avis, comme toujours si cela vous fait penser à un ou d'autres groupes, dites le moi également.







lundi 3 avril 2017

Narcissu



 Narcissu est un jeu totalement gratuit, sorti en 2005 au Japon, dévellopé par le studio Stage-nana.
Il dispose d'une version française réalisée par Kawa soft, équipe de traduction de visual novel.
Car Narcissu est un visual novel. Si vous ne connaissez pas ce genre, il s'agit donc de romans visuels, accompagnés d'images, de musiques et éventuellement de doublages. Il y a deux sortes de visual novels, ceux dit linéaires, soit comme des romans classiques, et ceux disposant de routes, de choix que l'on doit effectué, ses choix vont alors conduire à différentes fins.
Narcissu est un visual novel linéaire.

Le personnage que l'on incarne, sans nom, est un garçon de 20 ans souffrant d'une maladie incurable. Il va être envoyé au septième étage d'un hôpital, étage de l'attente de la mort. Il va y faire la rencontre de Setsumi, jeune fille sans aucun espoir...

Oui, Narcissu est triste, triste de par son scénario de départ qui ne laisse aucun doute quant à la fin de l'histoire. Narcissu est puissant, c'est un jeu qui marque, que l'on soit adepte de ce genre d'histoires ou non.
Mais Narcissu n'est pas du tout un jeu qui sert uniquement à faire pleurer et s'apitoyer, sans quoi il serait mauvais.
Non, c'est aussi un jeu d'espoir, plein de positivisme, de beauté, de paix.

Narcissu a un côté minimaliste dans sa réalisation, ce qui convient parfaitement au propos du jeu.
L'écriture est excellente, pleine de poésie et de profondeur, on vit les émotions. Un très bon moment de lecture qui marque durablement.
Les musiques sont sublimes, convenant parfaitement à l'ambiance qu'elles mettent en scène.
Le tout crée un visual novel gratuit de haut niveau, un grand jeu qui porte durant quelques heures et qui laisse un sentiment à la fois triste et joyeux, un sourire, et des questions, comme savoir ce que l'on ferait dans la même situation.

Narcissu a une suite, de qualité elle aussi, et également disponible en français. Cette dernière se passe dans le passé de Setsumi et permet d'en apprendre sur son passé, de quoi développer l'univers.
Je vous propose le lien pour cette suite, qui contient directement la version corrigée de Narcissu, ainsi que l'option très agréable de pouvoir écouter les musiques des deux jeux a tout moment via le menu, un vrai régal. Le tout se passe ici.

Amateur acqui ou non du genre visual novel, c'est donc un jeu que je vous recommande fortement, une porte d'entrée pour quiconque ne connait  encore ce genre, et totalement gratuit, donc autant en profiter.
Bonne lecture, bon voyage et belles larmes. 

lundi 27 mars 2017

56kast



56kast est une émission diffusée sur Nolife, remplaçante d'Ecran.fr, en collaboration avec le journal Libération. Les deux présentateurs, Erwan Cario et Camille Gévaudan, sont ainsi deux journalistes de Libération.
L'émission était donc visible sur Nolife et en audio sur Libération, mais depuis quelques mois cette dernière est disponible gratuitement sur Youtube. Les nouveaux épisodes arrivent rapidement, tandis que les anciens sont mis à disposition petit à petit.

56kast c'est une émission qui parle de l'internet en général, des sciences, du droit, de l'économie, et de bien d'autre sujets autour de la culture internet. On trouve plusieurs émissions traitant du droit à l'oubli, de la protection des données, des sujets dont on parle trop peu et qui méritent, selon moi, une considération plus importante.
On trouve des sujets plus originaux, tels que l'utilisation d'hackers dans la prévention de tsunami, ou le "souvenir" informatique d'un algorythme.
Il y a beaucoup d'humour, de digressions, avec notamment le potager du web, qui revient sur des faits marquant et souvent drôles, ou la catégorie de fin d'émission, "à poil", qui montre une vidéo d'animaux.
Les deux journalistes ne sont pas seuls, un ou plusieurs invités sont toujours présents. Invités très passionnants.

Si l'émission peut sembler obscur pour un public non averti ou non connaisseur du net en général, dans l'ensemble les différents concepts sont bien expliqués et mis en avant via des exemples concrets.
Certains épisodes sont plus compliqués de d'autres, mais cela reste une très bonne entrée en matière aux divers sujets évoqués.

Il s'agit donc d'une émission que je recommande fortement, pour rigoler, s'instruire, mais aussi réfléchir et se poser des questions concernant notre propre utilisation de l'internet et de ses règles.

Le tout se passe ici.

Un exemple  avec Albertine Meunier qui a sorti un livre contenant des années de recherche Google, tout simplement édifiant et très intéressant.