vendredi 29 septembre 2017

Sorciers, l'intégrale (simplement)


Deux articles de suite en lien avec le site simplement.pro, j'ai pris du retard sur mes retours et je m'excuse donc d'en sortir deux à la suite.
En espérant malgré tout que les chroniques vous plaisent et éventuellement vous donne envie de lire.
Je vais donc vous parler de Sorciers de Lionel Cruzille, reçu au format numérique, comme toujours, merci à l'auteur pour sa confiance.

Sorciers est un recueil de nouvelles, toutes tournant donc autour du monde des sorciers. Chaque nouvelle suit un sorcier dans un endroit différent du monde, offrant ainsi un panel des différentes croyances, traditions et pratiques connues.
Il y a un vrai travail de recherche qui se ressent, avec des anecdotes historiques très intéressantes qui m'ont faire découvrir des choses, et ce même avec des faits historiques prenant lieu en France. Il y a tout un vocabulaire recherché, et le soin porté a la description des différents types de sorciers, ce qui est fort plaisant. Ce ne sont pas uniquement des nouvelles fantastiques mais plus largement un témoignage culturel.

Au niveau des histoires, tout les débuts sont vraiment intrigants et donne envie de lire la suite. J'ai pour ma part ressenti des longueurs durant les nouvelles, rien de trop grave non plus, mais le rythme est un peu lent pour moi, avec justement les histoires liés au débuts qui mettent du temps à se développer.
Mais cela dit la lecture fut réellement plaisante, avec tout ces personnages aux histoires profondes, acceptant ou se battant avec leurs pouvoirs, pouvoirs qui ne sont pas que positifs, ce qui est ici mis en avant avec justesse, montrant que les pouvoirs ne sont pas toujours voulus, contrôlables, acceptés et bien d'autres choses.

Si le sujet de la sorcellerie vous plaît, alors cette lecture est pour vous, bien que je pense qu'elle conviendra à toute personne curieuse.
Une lecture a la fois pour le plaisir des histoires fantastiques, mais donc aussi un vrai reportage sur le rapport entre les sorciers et leurs pouvoirs.

Fanny N. (simplement)



Une nouvelle chronique en lien avec le site simplement.pro, avec une réception d'un SP physique, merci à l'auteure pour sa confiance. Il s'agit donc de Fanny N. par Alice Quinn, roman fort surprenant qui m'a directement intrigué par son résumé. J'avais fortement envie de le lire et le résultat est à la hauteur des attentes, ce que je vais tenter de vous exprimer au mieux.

Fanny N. a 33 ans, mesure 1m59, pèse 100 kilos et possède l'âge mental d'un enfant. Vivant avec sa mère, Fanny N. a un rêve: avoir son bébé.

Fanny N. est un roman qui surpend d'emblée par son écriture. Fanny N. parle d'elle-même a la première personne et a la troisième par moments. Fanny N. appelle sa mère "elle". L'écriture est crue, sans tabou, violente, drôle par moments.
On peut difficilement s'attacher au personnage de Fanny N., en tout cas souhaiter que tout se passe bien pour elle, bien que l'on comprenne rapidement toutes les origines des divers problèmes de ce personnage.
Toute la question alors est de savoir si ce personnage va s'en sortir, grandir, ou bien exploser à tout moment et commettre l'irréparable.
Le tout commenté sans cesse par les idées et réflexions de ce personnage adulte mais enfant à l'intérieur.

Pour moi il n'y a pas de sensibilisation face a ce trouble mental, mais par contre la critique de la psychologie moderne est fortement présente, et elle touche très juste, notamment sur l'utilisation abusive et directe de nombres de médicaments.
Une citation de Fanny N. sur ce sujet, passage que j'ai adoré, ce sujet m'intéressant fortement: "C'est ce qu'il y a de plus simple, parce que pour le reste, faut drôlement s'accrocher, et ça demande aussi d'être un peu futé, d'avoir de l'intelligence, de la finesse, de la subtilité, bref, toutes choses qui ne sont pas forcément données à tout le monde, n'est-ce pas?"

En 158 pages, le tout se lit rapidement, une lecture qui va directement au plus simple, au plus direct, au plus cru. Une lecture fascinante, froide et sombre dans les méandres de l'esprit humain.
Il y a un fort côté freudien dans ce récit. Un récit violent, cru, pertinent, touchant.
Une lecture que j'ai fortement apprécié et que je vous recommande donc.

mardi 19 septembre 2017

Puzzle Quest challenge of the warlords



J'ai le plaisir de vous retrouver après une absence de deux semaines pour vous parler d'un jeu vidéo que j'adore, une passion dévorante depuis plusieurs années, une merveille, bref, vous l'aurez compris, un jeu qui a vraiment marqué ma vie de joueur. Un titre plutôt connu, il est fort possible que les personnes qui aiment le jeu vidéo et qui lisent cet article connaissent ce jeu, mais cela ne peut faire de mal d'en parler encore, et éventuellement de le faire découvrir à d'autres personnes.
Sorti en 2007, développé par Infinite creative et disponible sur quasiment tout ce qui existe pour jouer aux jeux vidéos, Puzzle quest est un mix entre jeu de puzzle match 3 et RPG.
Plus qu'un jeu, une vraie drogue dure.







En bon RPG, jeu de rôle, Puzzle quest commence par le choix de son personnage. Ici pas de création, mais le choix d'un avatar correspond à une classe. Et nous voila alors directement sur la carte du jeu, une carte très grande qui sera très vite remplie de quêtes, de sous-quêtes, de lieux, de boutiques, de monstres et compagnies. L'univers se place dans de l'heroic fantasy très classique mais cela fonctionne bien, notamment grâce a un niveau visuel très réussi, de sublimes artworks et une carte du monde qui donne envie d'être parcourue.
Votre personnage ce déplace donc sur la carte du monde, il suffit de sélectionner un lieu pour s'y rendre directement. Au début on reçoit notre première quête via un dialogue et le premier combat arrive.
C'est alors que l'originalité commence, le mix RPG puzzle game. En effet les combats se présentent sous la forme de match 3 au tour par tour. En alignant trois crânes, on frappe directement l'adversaire avec une force équivalent à notre puissance et à notre arme, l'équipement étant aussi présent, ainsi la défense réduit également les dégâts. Mais on peut aussi accumuler de la mana, représenté par les différentes couleurs du plateau, pour activer nos pouvoirs, certains nécessitants une ou plusieurs couleurs. Avec des pouvoirs permettant de voler la mana de l'adversaire, de la réduire, de l’empoissonner, de lui faire sauter un tour, etc, la stratégie est de mise.

Le jeu ne va pas se contenter d'une suite de combats sur une carte immense, loin de la.
Déjà, il y a donc l'équipement ainsi que les pouvoirs. L'équipement peut totalement changer la manière de gérer les combats. Les pouvoirs eux sont limités en nombres, on peut en choisir qu'un nombre précis pour les combats, il faut donc choisir. Plus l'on monte en niveau et plus on gagne de pouvoirs, mais il est également possible de voler les pouvoirs des monstres rencontrés. Pour cela il faut avant les capturer puis réussir un puzzle spécial pour obtenir ses pouvoirs.
Il est possible d'attaquer toutes les villes et villages rencontrés afin de les assiéger et d'obtenir par la suite une rentrée d'argent à chaque passage.
De nombreux lieux contiennent des runes qui elles aussi influent sur le jeu, il y en a un grand nombre à récupérer.
Notre château de départ est améliorable via de l'argent, débloquant plusieurs fonctions utiles au fil de l'aventure.
Il y a toutes les quêtes annexes, très nombreuses, pour des combats parfois très difficiles et très intenses.

Puzzle quest est donc très complet, et le tout fonctionne à merveille. Si vous comptez tout faire, ne serait-ce que la quête principale et les quêtes annexes, il faut environ entre 60 et 70h.
Pour ma part j'ai finit le jeu sur DS, PSP et PC, et ce plusieurs fois.

Une grande aventure, des dialogues souvent comiques, des situations cocasses. De superbes artworks, des musiques que je trouve très réussies bien que peu nombreuses.
Bref, que dire plus que foncez si ce n'est pas déjà fait, l'aventure vous attend.

dimanche 3 septembre 2017

Sizefac



De retour dans le monde de Youtube pour aujourd'hui parler de Sizefac. Vidéaste français dont la chaine tourne autour du jeu vidéo, la première vidéo remonte à 9 ans. Oui, 9 ans sur youtube, ce qui est assez énorme, et seulement 20000 abonnés, ce qui est bien peu pour le tout boulot de cet homme et la qualité de ses vidéos.

Sizefac parle donc de jeu vidéo, ce qui n'est pas très original sur Youtube, j'en conviens. Mais il possède vraiment ses propres codes, son humour, sa mise en scène, et cela depuis le tout début. Rien n'a changé si ce n'est la qualité visuelle, et il n'a jamais cherché à faire comme les autres, à suivre les tendances pour plus de vues et d'argent, pas du tout, et cela est fort respectable.
Sizefac a la passion du jeu vidéo, il veut la partager, l'analyser, tout simplement, dans la bonne humeur et le partage.

On retrouve sur sa chaine des tests de jeux, des dossiers sur une console précise, une série de jeux ou bien un studio, des vidéos sur des personnages oubliés, des vidéos anniversaires de la chaine chaque année, des hors séries, des souvenirs, etc. Il y a donc vraiment de quoi faire.
Sizefac n'est pas régulier, il prend son temps pour les vidéos, et il en ressort toujours une vrai recherche en amont et une écriture soignée, toujours avec beaucoup d'humour. Un mélange de sérieux et de grand n'importe quoi que j'apprécie.
Si la chaine plaira plus facilement aux fans de ce média, je pense que des vidéos pourront plaire a tout public.

Bon visionnage! Comme toujours, dites-moi si vous connaissiez la chaine avant, si elle vous plait. Et a propos de Youtube, que penses-vous de la mise a jour de l'interface?