lundi 27 mars 2017

56kast



56kast est une émission diffusée sur Nolife, remplaçante d'Ecran.fr, en collaboration avec le journal Libération. Les deux présentateurs, Erwan Cario et Camille Gévaudan, sont ainsi deux journalistes de Libération.
L'émission était donc visible sur Nolife et en audio sur Libération, mais depuis quelques mois cette dernière est disponible gratuitement sur Youtube. Les nouveaux épisodes arrivent rapidement, tandis que les anciens sont mis à disposition petit à petit.

56kast c'est une émission qui parle de l'internet en général, des sciences, du droit, de l'économie, et de bien d'autre sujets autour de la culture internet. On trouve plusieurs émissions traitant du droit à l'oubli, de la protection des données, des sujets dont on parle trop peu et qui méritent, selon moi, une considération plus importante.
On trouve des sujets plus originaux, tels que l'utilisation d'hackers dans la prévention de tsunami, ou le "souvenir" informatique d'un algorythme.
Il y a beaucoup d'humour, de digressions, avec notamment le potager du web, qui revient sur des faits marquant et souvent drôles, ou la catégorie de fin d'émission, "à poil", qui montre une vidéo d'animaux.
Les deux journalistes ne sont pas seuls, un ou plusieurs invités sont toujours présents. Invités très passionnants.

Si l'émission peut sembler obscur pour un public non averti ou non connaisseur du net en général, dans l'ensemble les différents concepts sont bien expliqués et mis en avant via des exemples concrets.
Certains épisodes sont plus compliqués de d'autres, mais cela reste une très bonne entrée en matière aux divers sujets évoqués.

Il s'agit donc d'une émission que je recommande fortement, pour rigoler, s'instruire, mais aussi réfléchir et se poser des questions concernant notre propre utilisation de l'internet et de ses règles.

Le tout se passe ici.

Un exemple  avec Albertine Meunier qui a sorti un livre contenant des années de recherche Google, tout simplement édifiant et très intéressant.


mercredi 22 mars 2017

Only lovers left alive



Only lovers left alive est un film sorti en 2013, réalisé par Jim Jarmusch. Il s'agit d'un film de vampires, à contre courant de la mode adolescente du genre de ces dernières années. Avec la géniale Tilda Swinton en tête d'affiche ainsi que Tom Hiddleston dans un rôle bien plus intimiste qu'en général.
Un film mélancolique et très fort que je vous invite à découvrir si ce n'est déjà fait.

Lui à Détroit, elle à Tanger, ce sont des vampires, lasses de la tournure que prend le monde, mais amoureux et éternels, il traversent le temps ensemble...

Only lovers left alive est donc avant tout un film d'amour. L'amour de deux être éternels, qui malgré la déception du monde actuel, restent amoureux également de l'humanité, de sa beauté et de ses inventions. Ainsi les deux êtres refusent de tuer des humains, de boire leur sang. Ce premier point est déjà très original et change de l'habitude. Ici le fait que ce sont des vampires n'est pas le point central, pas de combats, pas de chasses, juste des amoureux en transit.

Adam est un musicien paumé qui passe ses journées à créer un rock dépressif. Eve dévore les livres.
Ce couple est d'une immense beauté, il dégage de nombreuses émotions. 
La musique d'Adam, ainsi que l'ambiance musicale du film, est d'une grande profondeur, elle met encore plus en avant le sentiment de perte et de mélancolie du couple.
Les villes sont de véritables personnages, avec tout les souci liés au monde actuel, les transformations, les bouleversements.

Visuellement le film est superbe, il n'y a rien à redire, le tout est maîtrisé.
Le scénario réserve plusieurs surprises qui donnent aux films plusieurs couches de lectures.
Un film adulte, profond, renversant, beau, tout simplement.
Un grand film qui vient bouleverser le genre du films de vampires en livrant une œuvre intimiste.
 

jeudi 16 mars 2017

L'innocence des bourreaux


Barbara Abel est une auteure belge, principalement de romans policiers, bien qu'elle ai aussi écrit une série jeunesse. L'innocence des bourreaux s'inscrit dans le genre policier, sorti en 2015.
Il s'agit du seul roman que j'ai lu de cette auteure, et j'ai fortement envie de lire d'autres, tant celui-ci étant très bon. De plus, un de ces romans a gagné un grand prix, et un autre fut adapté pour la télévision, de quoi encore plus donner envie.
Mais passons sans plus tarder au sujet de ce roman.

Une supérette de quartier, un jour calme, quelques personnes font leurs courses. Mais tout cela bascule dans un junkie rentre dans le magasin, pistolet à la main...

L'innocence des bourreaux fait donc parti du sous genre policier qu'est le huis-clos. Un genre que Barbara Abel maîtrise parfaitement ici. Chaque chapitre suit soit un personnage seul soit un couple de personnages, avant le braquage, puis pendant le braquage. Barbara Abel met en place une ambiance étouffante, où tout peut arriver d'un moment à l'autre. On est vraiment tenu en haleine, autant que peuvent les personnages dans une telle situation de panique. Les personnages sont des personnes tout ce qu'il y a de plus normal, ce qui renforce le côté humain et réaliste. Pas d'équipe de police ou de personne ultra forte ici, juste des personnes humaines face à l'horreur.

Les événements s'enchainent et il est bien difficile de savoir d'avance ce qui arriver, ce qui est très plaisant, tant certains romans sont au contraire bien trop simples à déchiffrer.
Barbara Abel décrit avec froideur et réalisme la folie humaine, ainsi que les réactions diverses qui peuvent s’enclencher dans de telles conditions. 

Je n'aime pas vraiment le terme "page-turner", dans le sens où tout les romans policiers sont qualifiés comme tel de nos jours. Cependant un bon page-turner ce doit de réunir des conditions que tout les romans policiers n'ont pas.
Mais L'innocence des bourreaux est un excellent page-turner, j'ose le dire.

Il s'agit de ce genre de romans policiers qui non seulement se lisent, mais qui restent en tête, et posent beaucoup de questions.
Un roman que je recommande donc fortement. 

dimanche 12 mars 2017

Brandi Carlile


Brandi Carlile est une chanteuse américaine dont la carrière a débutée en 2000. Son style varie mais contient quasiment toujours un accent de country, mélangé a de la pop, du rock et autre.
Les paroles de ses chansons sont très poétiques, très belles, avec des thèmes très variés.
Brandi Carlile est engagée dans la cause LGBT+, elle même en couple avec une autre femme et ayant des enfants.

Vous vous souvenez sans doute de la chanson The story, chanson qui fit exploser la popularité de la chanteuse, notamment via son utilisation au sein de la série Grey's Anatomy. Chanson qui tournait alors en boucle sur les radios françaises.


Brandi Carlile a fait du chemin depuis cette chanson, avec actuellement 12 albums solo, sans compter les albums lives et acoustique. Nous offrant toujours plus de chansons, pour mon grand plaisir.
Une voix qui fait du bien, tout simplement.
Bonne écoute, et discutons-en, avec grand plaisir.


 


lundi 6 mars 2017

Crazy ex girlfriend

 


Bienvenue dans l'univers de Crazy ex gilfriend! Une série déjantée dont je suis totalement fan. Diffusée depuis 2015 sur cette chère CW, et crée par Rachel Bloom. Rachel Bloom qui s'est fait connaitre par des vidéos comiques sur Youtube, vidéos musicales. Et Crazy ex girlfriend reste dans la même veine car il y s'agit d'une série sous forme de comédie musicale.
Si vous avez lu mon premier article sur Galavant, vous comprenez que j'aime vraiment ce genre. On peut noter donc deux séries musicales en peu de temps, plus le succès actuel de Lalaland, il semble que ce format revienne en force en Amérique.

Rebecca Bunch est une grande avocate de New York. Elle retrouve pas hasard dans la rue son amour de jeunesse, Josh Chan, qui vit désormais en Californie. Rebecca va alors tout arrêter et va partir en Californie.

Vous l'aurez compris, le titre de la série fait directement référence au personnage de Rebecca, jouée par Rachel Bloom elle-même. Le reste du casting est composé de grand noms des comédies musicales américaines, avec des comédiens pour certains primés a multiples reprises.

Si Crazy ex girlfriend est une série comique, elle évoque de nombreux sujets très sérieux, toujours avec un côté léger et drôle, sans néanmoins oublier de passer de beaux messages. Avec le personnage de Rebecca on peut ainsi noter la folie, la jalousie extrême, la bipolarité et autre souci mentaux. Mais aussi l’alcoolisme, la difficulté ou le refus de la vie adulte, l'avortement, la condition féminine et de nombreux autres sujets.
La série fait vivre bon nombre d'émotions, passant du rire aux larmes. Les personnages évoluent, grandissent, et c'est un réel plaisir de suivre tout ça.

Crazy ex gilfriend est une série qui ne se refuse rien. Les chansons sont hilarantes, autant que les dialogues de la série. Il y a de très nombreux délires visuels, des références sans cesse, et des guests multiples. La série s'amuse souvent à reprendre ses propres chansons d'un point de vue différent. On voit que la série a carte blanche, dans le domaine du respectable bien entendu, et qu'elle en profite totalement.

Les personnages ont tous leur brin de folie, le casting est excellent. Chaque épisode est un concentré d'émotions et d'humour qui fait un grand bien, tout simplement.

Rachel Bloom a gagné la haute récompense de la meilleure actrice dans une série comique au Golden Globes 2016.

Autant de raison de se laisser porter par ce vent de folie douce amère, et de suivre les aventures toutes aussi dingue de Rebecca, sous le soleil de la Californie.
 
Ici la première chanson de la série, celle de l'arrivée de Rebecca en Californie, qui arrive très rapidement au sein du premier épisode.