lundi 27 février 2017
Mathilda Savitch
Mathilda Savitch est un roman de l'écrivain américain Victor Lodato, paru en 2009 aussi bien en Amérique qu'en France.
Il s'agit d'un roman sur l’adolescence, ses difficultés, ses questions. Un thème très courant, qui donne souvent lieu a des romans très clichés et sans âmes. Comme vous vous en doutez, je ne pense pas que ce soit le cas ici.
Mathilda subit de plein fouet la mort de sa sœur, écrasée par un train. Cette mort va l'entrainer dans un questionnement sans fin, dans la recherche du danger, pour enfin trouver sa place.
Dès la première ligne du roman, Mathilda donne le ton. "Je veux être horrible. Je veux faire des choses horribles. Pourquoi pas?".
Mathilda se retrouve sans repère suite a la mort de sa sœur et face au mutisme de ses parents. Parents qu'elles jugent indignes et horribles, a cause du fait que ces derniers semblent ne plus penser a cette enfant disparue.
Mathilda se refuge alors dans le danger, mais aussi la souffrance, pour lancer un cri d'appel, faire enfin sortir ses parents d'une léthargie qui dure trop.
Mais Mathilda est aussi troublé par son corps qui évolue, les sentiments qui naissent, les questions sur la sexualité. Mathilda, c'est aussi la jeunesse post attentats de 2001. Mathilda se questionne sur ce terrorisme, son but. Et dieu dans tout ça?
Le roman est donc écrit du point de vue de Mathilda, a la première personne. Le style est très rapide et vif. Mathilda va souvent droit au but, cherchant son vocabulaire, testant toutes les insultes et autres choses interdites.
Le point fort du roman est sa crédibilité. On a vraiment la sensation de lire le journal intime d'une adolescente, ce qui est encore plus saisissant quand le roman est écrit par un homme.
Le roman évite les clichés du genre et sort des sentiers battus, ce qui est fortement agréable.
Le thème de l'adolescence et de la recherche de soi est un thème qui me plait énormément. J'ai aussi une grande tendance a me "rapprocher" grandement des personnages de fictions, a vivre leurs histoires.
Ce roman est d'une grande force, il nous happe dans l'esprit de Mathilda, nous jette en pleine face toute sa souffrance et sa haine.
Ce n'est pas un roman très joyeux, sans être horrible non plus. Dans tout les cas ce roman soulève de nombreux sujets très intéressants et le fait avec brio.
Un roman que j'ai pour ma part lu d'une traitre et qui m'a laissé avec un très bon ressenti.
Un roman que je recommande donc fortement, je dirais à partir de 16 ans, cela vaut mieux.
Bonne lecture!
dimanche 19 février 2017
Zegapain
Zegapain est un anime sorti en 2006, en 26 épisodes, réalisé par le studio Sunrise. Il s'agit d'un anime de mecha, soit de robots géants, un genre qui ne plait pas a tout le monde, j'en conviens. Il s'agit d'un genre que j'adore, et cet anime ne me semble pas si connu, ce fut une bonne surprise de mon côté et je vais vous en parler.
Avant tout, autant noté de suite un point assez important. Zegapain est moche, très moche. Que ce soit les dessins, les animations quasi inexistantes, le look très spécial des mechas, la réalisation n'est pas du tout au niveau.
Pour ma part cela m'a très rapidement refroidi au début et je ne pensais pas aller plus loin que le premier épisode.
Il faudra donc savoir passer au dessus de ce point pour profiter de l'anime.
Difficile de parler du scénario sans en dire trop, je dirais simplement ceci:
Soguro Kyo est un lycéen de la ville de Maihama, passionné par la natation et s'occupant comme un lycéen typique, sa rencontre avec Misaki Shizuno pourrait bien tout changer.
Et le scénario, voila bien le point fort de l'anime. Ce dernier surprend, et cela dès le premier épisode. Il révèle rapidement sa profondeur et soulève de très bonnes questions. Philosophie, physique quantique, informatique, de nombreux sujets seront abordés.
J'ai souvent lu que l'anime sert de pub pour le jeu sorti sur Xbox au Japon, un point de vue que je ne partage pas du tout, j'ai vraiment beaucoup aimé cette histoire.
Au delà des profondeurs du scénario j'ai trouvé les scènes du quotidien vraiment touchantes, avec une touche de nostalgie très plaisante. Les personnages ont tous des caractères qui évoluent au fil des épisodes, ce qui est loin d'être toujours le cas.
La fin m'a vraiment marqué, sincèrement. J'ai enchainé les épisodes, suivant l'histoire, ses personnages, et la fin fut vraiment un "choc", en tout cas une émotion forte.
Un autre point est la musique. Cette dernière propose des thèmes qui collent très bien au scénario, offrant des morceaux que je trouve vraiment beaux et touchants.
Il est donc dommage que la réalisation soit en dessous des espérances, ce qui empêche l'anime d'être véritablement culte.
Cependant c'est donc un anime que je recommande fortement, même aux personnes n'aimant pas du tout les robots géants ou les combats, ces derniers n'étant pas le point principal de cet anime et encore moins sa force.
Connaissiez-vous cet anime? Aimez-vous les mecha?
mercredi 15 février 2017
Mardi noir
Bonjour!
Aujourd'hui, discutons de psychologie via une chaine youtube atypique, Mardi noir.
Diplômée en psychologie clinique, Manu adore avant tout les thèses de Laclan mais parle de toute l'histoire de cette discipline tout en se posant des questions et en mettant en avant des thèses personnelles.
Si vous n'y connaissez rien ou pas grand chose, aucun souci, rien de trop complexe ici, beaucoup d'explications et de vulgarisations, tout en ayant un bon niveau. De quoi se cultiver et réfléchir sans trop de difficultés.
L'émission principale, PTLF, ou "psychanalyse toi la face", lie donc la psychologie au maquillage, ainsi dans chaque épisode Manu discute du sujet en question tout en se maquillant face caméra, ce qui joue sur le regard, le moi et autres thèmes fondamentaux.
Une idée originale et pertinente.
Manu réalise aussi de temps en temps des clips sur des thèmes précis, ces derniers sont intéressants et propose un format différent, des bulles sans discussions.
Manu adore discuter et échanger, ce qui fait toujours plaisir, il ne faut surtout pas hésiter à échanger via les commentaires et autres réseaux sociaux.
Cette chaine possède actuellement plus de 22000 abonnés, pour un an d'existence, ce qui est un bon score pour ce genre de sujet mais cela reste encore trop peu, et je ne peux que vous recommander de faire un tour sur sa chaine, de vous faire votre propre avis, et de la partager si vous accrochez.
Aujourd'hui, discutons de psychologie via une chaine youtube atypique, Mardi noir.
Diplômée en psychologie clinique, Manu adore avant tout les thèses de Laclan mais parle de toute l'histoire de cette discipline tout en se posant des questions et en mettant en avant des thèses personnelles.
Si vous n'y connaissez rien ou pas grand chose, aucun souci, rien de trop complexe ici, beaucoup d'explications et de vulgarisations, tout en ayant un bon niveau. De quoi se cultiver et réfléchir sans trop de difficultés.
L'émission principale, PTLF, ou "psychanalyse toi la face", lie donc la psychologie au maquillage, ainsi dans chaque épisode Manu discute du sujet en question tout en se maquillant face caméra, ce qui joue sur le regard, le moi et autres thèmes fondamentaux.
Une idée originale et pertinente.
Manu réalise aussi de temps en temps des clips sur des thèmes précis, ces derniers sont intéressants et propose un format différent, des bulles sans discussions.
J'apprécie grandement le fait que Manu parle de tout sans tabou ni jugement. Certains sujets malheureusement encore tabou ou craint tels que la masturbation féminine, le désir de soumission, les craintes parentales et autres, sont ici aborder de manière cash.
Manu adore discuter et échanger, ce qui fait toujours plaisir, il ne faut surtout pas hésiter à échanger via les commentaires et autres réseaux sociaux.
Cette chaine possède actuellement plus de 22000 abonnés, pour un an d'existence, ce qui est un bon score pour ce genre de sujet mais cela reste encore trop peu, et je ne peux que vous recommander de faire un tour sur sa chaine, de vous faire votre propre avis, et de la partager si vous accrochez.
vendredi 10 février 2017
Audiodramax
Pour ce nouvel article j'ai décidé de vous parler d'un grand coup de cœur de ces derniers mois, soit ma découverte du collectif Audiodramax.
Fantastique, policier, science-fiction, en saga ou en one shot, le tout sous la forme de fichiers audio, il y en a pour tout les goûts.
Audiodramax est donc un collectif indépendant existant depuis six ans, proposant diverses séries audios totalement gratuitement et des collectors payants. Plusieurs séries sont en arrêt depuis un moment mais sur la page facebook le groupe indique être toujours présent et préparer des surprises pour 2017.
En attendant il y a largement de quoi faire avec les séries terminées et les divers one shot.
Ces diverses histoires sont de grande qualité, autant au niveau de l'écriture que du travail sur les sons ambiants, ainsi que des voix. Un très bon travail qui fait plaisir, on sent vraiment la passion du collectif.
Les bruitages sont vraiment très bons et jamais trop fort, ce qui permet une bonne écoute et surtout une vraie voie libre à l'imagination.
Des histoires passionnantes et bien réalisées servies par des ambiances de qualité, tout ce qui fait de grandes sagas MP.
Venez parcourir l'espace et chercher Eden en compagnie de la dernière terrienne vivante, 8000 ans après la destruction de la terre.
Suivez le journal d'un scientifique qui a vécu au sein d'une station sous-marine.
Suivez une enquête policière au sein d'un Paris futuriste.
Plusieurs de ces histoires ont été sélectionnées dans divers festivals et certaines ont reçues des prix importants, preuve, si besoin est, de la qualité de ces dernières.
Au delà du son, Audiodramax c'est aussi un très joli site internet, vraiment plaisant à parcourir, ainsi que de belles illustrations gratuites comme celle qui illustre cet article. Un travail complet donc qui force le respect.
Je vous recommande donc grandement d'aller jeter un œil puis une oreille sur Audiodramax.
Laissez vous porter par ces histoires autant que par votre imagination.
Profitez.
Tout se passe ici : http://www.audiodramax.com/
samedi 4 février 2017
Shadow of memories
Shadow of memories est un jeu d'aventure/réflexion réalisé par Konami et sorti sur PS2, Xbox, windows et PSP. Sa sortie initiale est sur PS2, en 2001 au Japon.
Pour ma part, je l'ai fait sur PS2 puis sur PSP, j'avais pris ce jeu d'occasion sans le connaitre auparavant, et ce fut une bonne surprise. Un jeu que je recommande donc si vous ne le connaissez pas encore.
Vous incarnez Eike Kusch, jeune homme qui dès le début du jeu se fait tuer. Une mystérieuse voix se fait alors entendre. Nous est offert la possibilité de revenir en arrière, et également de voyager dans le temps, afin de découvrir la vérité sur notre meurtre.
Shadow of memories est donc un jeu d'enquête dont le but est de résoudre son propre meurtre. On avance en discutant avec les nombreux personnages, en trouvant des objets et en utilisant ces derniers aux bons moments. Le principe de voyage dans le temps fait qu'un objet récolté à une certaine époque peut se révéler utile dans une autre.
Le jeu est tout en 3D et propose des zones de jeu assez grandes. Les graphismes ne sont pas extraordinaires mais procurent une ambiance savoureuse.
Niveau difficulté, elle est ici plutôt inexistante, le jeu est simple, primant avant tout son scénario plutôt que ses énigmes.
L'action du jeu se passe dans une ville fictive en Allemagne, ce qui est plutôt rare pour une production japonaise.
Dès l'introduction, la musique et l'ambiance frappe et installe une atmosphère très réussie. Je ne veux pas en dire trop pour ne pas gâcher cet univers à quiconque n'ayant pas fait le jeu, mais on peut dire qu'un fort sentiment de mélancolie se dégage des décors et des dialogues, ainsi qu'une grande part de mysticisme et de philosophie.
C'est la le point fort du jeu, son écriture et toutes les questions qu'elles posent. Que ce soit sur la mort, la vie, l'après mort, la vacuité des actions, de nombreux sujets sont évoqués avec beaucoup de finesse et de réussite. La mise en scène du jeu rehausse encore le niveau de cette écriture et sa profondeur.
Un autre point positif est que selon nos choix et certaines actions, le jeu offre 6 fins différentes. Cela vaut vraiment le coup afin de pouvoir bien saisir toutes les subtilités du scénario. Il faudra pour cela forcément refaire les mêmes actions et revoir les mêmes scènes en attendant l'action qui change tout, ce qui peut être frustrant, mais les 6 fins valent réellement le coup.
On se retrouve donc face a un jeu au gameplay simpliste mais qui fonctionne, avec une excellente histoire servie par une réalisation et une ambiance musicale qui collent parfaitement. Un jeu qui n'est pas tellement long mais qui marque par son histoire et toutes les questions qui vont avec.
L'aventure de Eike Kusch marque durablement, ce qui est un sentiment fort agréable dans un jeu vidéo.
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