dimanche 28 mai 2017

Red garden




Sorti en 2006, l'anime Red Garden surprend au début par deux points. D'abord, son histoire se déroule en Amérique, plus précisément dans la ville de New York, ce qui est peu courant au sein de l'animation japonaise. L'autre point est l'animation et le chara design, plus occidental également, mais très particulier, ce qui ne plaira pas à tout le monde j'imagine. Cela donne une touche très originale, qui change radicalement de tout ce que l'on peut voir en grande partie. L'animation est en tout cas fluide malgré tout.
Concernant le genre de l'anime, je préfère vous laisser la surprise.

                                                          Un chara design particulier


Quatre amies n'ont aucun souvenir du jour d'avant. On leur annonce alors la mort d'une amie en commun. Le soir-même, les quatre amies font le même rêve, un rêve qui bousculera tout...

Plutôt excitant comme scénario, non? Et c'est la le point le plus fort de l'anime, son scénario, ce qui est toujours un point très important bien évidemment.
D'une bonne complexité, je veux dire par la que rien n'est incompréhensible non plus, proposant des thèmes variés et sérieux, les 22 épisodes se suivent et apportent tous leur lot de rebondissements, d’approfondissement de l'univers. Une très bonne histoire, et de bons personnages également selon moi. Les quatre filles ont chacune un caractère différent, et elles vont toutes évoluer au fil des épisodes. J'apprécie grandement les histoires suivant un groupe de personnes proches, et l’exercice n'est pas forcément évident, il est ici rondement mené. 
On peut noter le fait que ces quatre filles, ces quatre personnages principaux, disposent de petites poitrines, un point qui fait toujours plaisir dans le monde des animes qui en fait trop souvent bien trop. Elles sont également plus "réalistes" si je peux dire, au niveau des réactions et de la manière de parler.

Je ne peux que recommander de vous jeter sur le premier épisode, ce dernier est une vraie merveille, un exemple de construction selon moi, avec tout ce qui faut pour retenir l'attention et donner envie d'en voir plus. 

Red garden n'est pas un anime très connu, en tout cas c'est l’impression que me donne le net, et c'est donc un anime que j'apprécie beaucoup.
Une histoire pleine de surprises, des personnages féminins très intéressants, une  animation fluide, de belles musiques, tout ce qu'il faut pour passer un bon moment. De plus, 22 épisodes, cela n'est pas trop long.
Il existe un OAV nommé Dead girls red garden, ce dernier change radicalement de ton par rapport  à la série, il reste à voir malgré tout.

dimanche 21 mai 2017

Etrian Odyssey


Ah, la DS, quelle console! Que de souvenirs! Acheté par mes soins le jour de sa sortie, j'ai écumé le catalogue, fait de bonnes découvertes, et parmi celles-ci est sortie une série de dungeon crawler du nom d'Etrian Odyssey. Si je recommande toute la saga, je vais ici parler du tout premier, pour les souvenirs et le fait que le premier épisode est déjà très complet et fort plaisant.
Si vous n'avez ne savez pas ce qu'est un dungeon crawler, il s'agit d'un jeu dans lequel le but est d'avancé a la première personne au sein d'un monde en avançant cases pas cases, de trouver des objets cachés dans les murs et autres décors, de s'équiper, de monte en niveau (bien que pas forcément selon les jeux), et de combattre, en temps réel ou bien au tour par tour, les ennemis afin d'atteindre la fin de l'aventure. Un genre venu des années 80 qui a donné de nombreux jeux, des variantes, et Etrian Odyssey s'inscrit donc dans la lignée.

Sorti en 2008, Etrian Odyssey propose une ville unique et un labyrinthe à parcourir à l'aide de cinq aventuriers, aventuriers que l'on peut varier via la création d'une guilde qui accepte jusqu'à 30 personnages. A vous de varier les classes et les aptitudes afin de parcourir plus facilement les labyrinthes, alternant entre combats et récoltes, la récolté d'éléments étant utile pour créer des équipements et résoudre des quêtes données par les divers habitants de la ville.
Un des points positifs du jeu se trouve dans l'exploration des différents étages du labyrinthe. La ou les jeux utilisent souvent des cartes automatiques, Etrian vous demande, via le stylet de la DS, de remplir vous-même la carte, en indiquant les pièges, les sources de soin, les escaliers, les raccourcis, etc. Ce qui renforce clairement le côté aventurier.

Etrian Odyssey utilise un système de combats au tour par tour. En clair, on avance au case par case, et quand le combat se déclenche, le jeu passe en monde combat tour par tour, avec de superbes artworks, que ce soit pour les personnages ou les monstres. Etrian n'est clairement pas un jeu facile, on peut facilement mourir contre un simple monstre, et les boss sont de vraies épreuves de forces et de stratégie. Cette difficulté élevée peut facilement rebuter tant il est facile de mourir à répétition dès le premier étage si l'on fait des mauvais choix concernant les aptitudes de nos personnages. Mais cela vaut le coup de persévérer, ne serait-ce que pour parcourir ce superbe labyrinthe, et pour la très haute satisfaction apportée à chaque combat difficile remporté.
Certains ennemis difficiles sont représentés via des points rouges que l'on voit bouger en même temps que nous sur la carte, ce qui permet de les éviter, de monter en niveau dans les étages supérieures avant de revenir tuer ce monstre difficile et engranger l'expérience.
Il faut facilement entre 60h et 70h pour finir le jeu, encore plus si on est pas habitué au genre, avec des derniers étages présentant une difficulté trop élevée, il faut le dire. Mais encore une fois, ça vaut le coup de s'acharner, de sentir nos personnages gagner sans cesse en puissance, de former l'équipe ultime.



Les musiques sont tout à fait satisfaisantes, distillant une ambiance à la fois onirique et dangereuse tout au long de ce labyrinthe.
Une aventure longue et prenante que je recommande fortement.

lundi 15 mai 2017

Corps outragés



Corps outragés est un roman de l'écrivain américaine Kathe Koja, sorti sous le titre original Skin, en 1993.
En France, il est paru dans la collection épouvante de J'ai lu, par défaut je pense. En effet, si Kathe Koja a bien écrit de l'horreur, ce roman n'en est pas du tout. Ici aucun monstre, aucun frisson, mais plus un roman humain et qui questionne beaucoup, dans un univers proche du post-apo, sans que l'on sache vraiment l'époque ni le passé. La couverture est d'ailleurs plutôt trompeuse.
 Un roman très surprenant qui fut une révélation en ce qui me concerne, si bien que j'ai déjà fait l'acquisition de plusieurs romans de Kathe Koja, que j'ai tous aimé, et je compte bien continuer.
Voyons donc plus en détail de quoi parle Corps outragés.

Tess construit des sculptures en métal au sein d'une ville pourrie jusqu'à l'os, elle les construit pour survivre, pour exister. Quand Bibi, danseuse, arrive dans sa vie, une fusion se crée...

 Le lecteur découvre bien le personnage de Tess, vivant au sein d'une ville totalement pourrie, constamment envahie de poussières, où l'eau pure n'existe plus et où la nourriture ne vaut rien.
Tess crée des sculptures en métal, en acier coupant, matériau abondant qu'elle récupère dans les rues de la ville.
Arrive alors le personnage de Bibi, danseuse, qui veut utiliser les créations de Tess au sein de ses spectacles, pour danser autour, s'y couper.

Corps outragés est avant tout le roman de ces deux femmes, de leurs relations, de la folie de cette dernière. Deux femmes perdues qui utilisent leurs arts pour oublier le quotidien morose, pour se pousser à bout.
C'est aussi le roman de cet art, un art de rue, brutal, physique, saignant, un art qui use avant tout l'artiste.
C'est aussi le roman de la folie d'une population qui se régale et se délecte du spectacle, du sang, qui en veut toujours plus.

D'autres personnages gravitent autour de Tess et Bibi, et les relations de ces deux femmes vis à vis de tout ces personnages secondaires sont également très intéressantes. Des personnages secondaires tout à fait intéressants. La ville est un personnage à part entière, son rôle est important, elle étouffe le récit de la même manière qu'elle étouffe les personnages par sa puanteur.

L'écriture est rapide et incisive, un style qui ne plaira pas à tout le monde, avec des phrases allant droit au but et des formules peu communes. Corps outragés est un roman choc, puissant, mais également très poétique et d'une grande beauté, le tout au travers de la souffrance et de la folie.  
Il est au final assez difficile de donner un genre précis à ce roman, mais il ne peut laisser de marbre, cela est certain.

"S'éloigne de la table pour s'étirer, et se contorsionne bizarrement, tire sur son corps, un petit Oh de douleur quand l'articulation répond mal. Forcer d'avantage"
Un style particulier comme je disais mais qui m'a vraiment plu. 

Depuis le début des années 2000 Kathe Koja écrit des romans pour enfants, un revirement complet après de nombreux romans d'horreur et Corps outragés. Une auteure que j’apprécie donc grandement et que je vous recommande, d'autant plus que ses romans sont facilement trouvables à petit prix.
Bonne lecture! 

samedi 13 mai 2017

Du plaisir de la web-série

Si vous lisez mes articles, alors vous savez que j'aime les web-séries. J'en consomme pas mal depuis quelques années maintenant, et c'est toujours un plaisir d'en trouver de nouvelles.
La web-série, c'est déjà un moyen de découvrir des acteurs, auteurs, réalisateurs qui deviendront peut-être de grands noms par la suite. C'est voir des séries qui n'ont pas à suivre des règles dictées par la télévision, pouvant ainsi traiter de nombreux sujets avec une plus grande liberté et une originalité certaine dans la mise en scène. C'est découvrir toujours plus de nouvelles histoires. C'est mettre en avant et apprécier le travail souvent amateur, bien que pas forcément.
Bref, la web-série, c'est tout cela.

Aujourd'hui je vient donc non pas vous parler d'une web-série en particulier mais d'un site internet qui répertorie des web-séries. Le site est toujours actif et suit donc les dernières sorties, ce qui est très pratique si l'on veut suivre les nouveautés, ce qui n'est pas du tout évident avec la politique de Youtube et sa fonction de recherche biaisée. Le site présente déjà un bon nombre de web-séries, classées par genre, il vous faudra du temps pour tout regarder, et ne peux que vous souhaiter de trouver vos propres pépites. D'ailleurs, si vous connaissez une web-série qui n'est pas répertoriée sur le site, vous pouvez contacter les gérants pour indiquer votre découverte.

Le site ne présente que les web-séries françaises, maigre défaut vu le nombre de séries présentes.
Pour ma part je vous présenterais bientôt une web-série américaine avec des sous-titres français, alors restez dans le coin si cela vous donne envie.

Tout se passe ici

Avez-vous une web-série favorite? Désirez-vous en découvrir de nouvelles? Discutons-en!

mardi 9 mai 2017

The pirouettes



On se retrouve aujourd'hui pour ce qui est de mon côté une découverte très récente, plus précisément d'une semaine seulement. Il s'agit du groupe français The pirouettes, qui existe depuis plusieurs années maintenant, et dont l'unique album pour le moment, Carrément carrément est sorti en 2016.
Vous connaissez donc peut-être le groupe, pour ma part je ne me tient pas forcément au courant des sorties françaises, et j'ai bien eu tord pour ce coup, bien que comme l'on dit, mieux vaut tard que jamais.

The pirouettes est donc un groupe français parisien, dont les deux membres sont âgés de 23 et 24 ans, ils ont donc tout l'avenir devant eux, et je ne peux que leur souhaiter une longue carrière.

Leur musique se situe entre pop et musique électronique, une musique légère, assez simple, sans que cela soit un défaut. Une musique sucrée qui s'écoute avec plaisir. Les paroles sont poétiques, légères mais bien écrites, évoquant autant des sujets de jeunesses que des sujets plus généraux.
Une musique que je trouve assez envoutante et qui reste en tête, si bien que j'ai déjà écouté l'album entier plusieurs fois en plusieurs jours sans me lasser.

C'est donc une belle découverte de mon côté que je me devais de vous partager. Si jamais vous ne le connaissez pas le groupe, parlons-en ensemble, et si vous le connaissez, alors je suis curieux de savoir depuis quand et votre rapport avec ce dernier.






vendredi 5 mai 2017

Audiosurf



Ah, les jeux vidéos, vous l'aurez compris, il s'agit d'une grande passion en ce qui me concerne.
Mais il y a t-il mieux qu'un jeux vidéo? Et bien oui, un jeu vidéo possédant une durée de vie infinie!
Et c'est bien ce que nous propose Audiosurf, ainsi que désormais Audiosurf 2, mix entre jeu musical et puzzle game permettant de jouer avec notre propre musique. Notre musique en effet, que celle-ci soit directement dans les fichiers de l'ordinateur (plusieurs formats sont compatibles) mais il est aussi possible de connecter divers comptes sur les plateformes légales.
Et c'est bien ce pourquoi Audiosurf n'a aucune fin, tout simplement car chaque nouvelle découverte musicale, chaque nouvel artiste, peut amener à des heures de jeux, pour scorer sur les diverses chansons, battre les records établis, ou tout simplement voir ce que va donner telle chanson dans le jeu.

Audiosurf commence par analyser la piste audio. Je ne m'y connais pas énormément en musique mais il est clair que le soft fonctionne très bien, en effet, on remarque notamment que la vitesse du jeu change selon le rythme de la musique, que les notes de couleurs varient en fonction du rythme également, les virages, bref, tout change selon l'intensité de la chanson.
Une fois en jeu, on contrôle notre vaisseau, et on doit récolter les notes, et alors, comme dans un jeu de puzzle, associé trois notes de la même couleur font disparaitre ces dernières, sachant que les notes n'ont pas les mêmes valeurs de points, et qu'un plus gros combo rapporte plus de points (il y a un temps de latence avant la disparition d'un combo, permettant de l'augmenter). Vous disposez de colonnes dans lesquelles les notes se rangent, si une colonne se remplie jusqu'en haut, vous perdez alors des points.
 Il faut ajouter à cela diverses bonus aléatoires, plusieurs vaisseaux aux capacités différentes, et trois modes de difficultés. Il y a vraiment de quoi faire pour tout maîtriser et devenir très fort, notamment avec le dernier mode élite qui permet de contrôler deux vaisseaux avec un seul clavier (bon courage).

                                          Le mode ninja, dans lequel il faut éviter les cases grises


Comme si tout cela ne suffisait pas, Audiosurf permet, une fois la chanson terminée, de voir son score mais surtout de voir les meilleurs scores des personnes du monde entier et d'y entré si on a été assez bon. Cela donne envie de revenir pour faire mieux. Une fois qu'on devient champion d'une chanson, si quelqu'un bat notre score, cela est indiqué sur notre page de jouer et l'on peut donc tenter de reprendre le titre.
Et si jamais vous n'avez pas de nouvelles musiques, Audiosurf 1 et 2 partagent une radio commune accessible à tout moment.

Audiosurf, plus qu'un jeu, une vraie drogue, un moyen de jouer tout en écoutant la musique que l'on aime, pour le score ou pour la détente.