mardi 10 avril 2018
La conspiration des colombes, T1 (SP)
Nouvelle chronique d'un service presse aujourd'hui, reçu au format papier, comme toujours je remercie l'auteur pour sa confiance.
Il s'agit donc du roman Le fanal des mondes, tome 1 de La conspiration des colombes, qui sera composée de deux tomes.
Il s'agit d'un roman de science-fiction, qualifié par son auteur de parallel space opera. Un auteur prolifique, c'est pour moi ma première lecture, et autant dire de suite que je l'ai adoré, et que je souhaite donc fortement lire la suite. Une très bonne surprise donc.
Avril 2001, le radiotélescope d’Arecibo à Porto Rico capture le premier signal radio d’origine extraterrestre, bouleversant les fondements de la société.
Novembre 1940, Wulfran Lefaye, le nouveau propriétaire de l’Oniromicon disparait mystérieusement sans laisser de trace.
Août 2010, sa petite-fille, le docteur Agnès Lioubov, brillante généticienne de son état, est engagée par Hexagon Industrie, une étrange compagnie philanthropique œuvrant depuis une île inconnue, perdue au milieu de l’Atlantique.
La même année, Pélagie Dekker est ajoutée à la longue liste des enlevés par les Maîtres-des-Sortilèges, un groupuscule aux revendications obscures, recherché activement pour terrorisme et crime organisé par Interpol.
73 500 ans plus tôt, en plein paléolithique moyen, les Orixans, avatars de divinités africaines, dominent l’Humanité, la Terre et les Univers pour finalement décliner et se fondre dans l’oubli éternel.
Le lien entre ces époques et ces événements : les Colombes qui conspirent toujours…
Ce résumé peut sembler complexe, avec tout ces événements et personnages. Le roman a selon moi le tour de force de proposer un récit sous une forme originale, et de ne pas perdre le lecteur malgré un grand flux d'informations tout au long des 494 pages.
En effet au tout début du récit on suit une équipe de journalistes qui vont rejoindre le vieil homme Jacques chez lui pour un documentaire. Et cela se passe après tout les événements du résumé, au travers d'un long rêve commun que font les journalistes et Jacques. Le lecteur se retrouve ainsi comme les journalistes, avide d'informations, avec le souhait de comprendre le cours de l'histoire, de suivre ces différents personnages. Et malgré des chapitres se déroulant à des époques différentes, le tout fut clair pour moi. Bien évidemment cela dépendra du lecteur.
L'histoire est vraiment fascinante, avec de nombreux rebondissements. Le récit joue avec nous, pendant longtemps on se demande qui est vraiment qui, qui peut faire quoi.
Comme le nom de l'auteur indique, ce dernier possède des origines africaines, et le roman possède beaucoup de références à cette culture, ce qui est très intéressant, avec un mélange entre croyances passées, ultra modernité et faits irréels qui fonctionne.
Un récit vraiment très inventif, avec un univers ultra original qui ne ressemble vraiment à rien de ce que j'ai pu lire auparavant. Il présente aussi une très bonne galerie de personnages, avec une bonne touche d'humour que j'ai apprécié.
Ce tome 1 se finit de très belle manière et laisse plein de questions ouvertes pour la suite et fin du voyage au travers du temps. Une suite que je vais lire avec grand plaisir.
Une lecture vraiment surprenante, honnêtement un des meilleurs récits de SF que j'ai pu lire ces dernières années, un vrai plaisir.
Un roman que je recommande donc vivement, et pas uniquement aux amateurs chevronnés de SF.
dimanche 8 avril 2018
Hommage à Nolife
Dimanche 8 avril 2018, Nolife s'éteint après 11 ans de service, avec pour moi un grand nombre de souvenirs et un vrai plaisir continu. Des années à regarder cette chaîne quotidiennement, cela mérite amplement un article, je ne sais pas si j'aurais les bons mots, si cela est possible, mais je tient à parler de mon expérience et avant tout de remercier toute l'équipe pour cette grande aventure.
Si vous ne connaissez pas Nolife, petit retour sur ce que c'était cette chaîne. Nolife est avant tout le projet d'une bande d'amis ayant le souhait commun de partager de multiples passions au sein d'une chaîne de télé, le tout sans faire comme la télé, sans grand budget. Un pari fou au départ qui au final aura duré 11 ans, ce qui est tout de même assez exemplaire.
Nolife c'est la mise en avant des cultures de l'imaginaire, de tout ce qui est geek, avec également une grande part de culture japonaise. On y retrouvait aussi bien du jeu vidéo, des clips de musiques japonaise, des émissions sur le Japon, des cours de japonais. On pouvait aussi voir des programmes de niche impossible à voir ailleurs à la télé comme Superplay (émission de speedrun), Nochan avec son présentateur en pixel, diverses émissions sur les jeux vidéos retro, une émission sur les bornes d'arcade, sur la musique dans les jeux vidéos, sur le langage informatique, sur les termes techniques du jeu vidéo et j'en passe.. A l'heure actuelle je n'imagine pas qu'une future chaîne propose tout cela.
Nolife aura été en avance avec notamment une émission sur l'e-sport, avec à l'heure actuelle de plus en plus de programmes TV sur ce sujet et des discussions concernant les jeux olympiques
Et Nolife proposait tout cela de manière amatrice mais avec tellement de générosité, de passions, d'envie de partager. Peu importe à quel point le sujet pouvait plaire à une tranche très réduite de l'audience, peu importe la difficulté du traitement, Nolife y allait de plein pied.
Pour moi Nolife c'est de très nombreuses expériences variées.
Je peux notamment parler des indies, soit des clips indépendants que la chaîne diffusait en plus de la musique japonaise, une loi exigeant la diffusion de musique française pour toute chaîne qui propose de la musique étrangère. J'ai ainsi pu découvrir de nombreux groupes, dont Ann'so M dont je vous parlais ici il y a quelques semaines. J'ai pu voir certains groupes en concert, acheter des CD, découvrir des labels, un vrai plaisir.
Concernant la musique japonaise, j'ai pu découvrir beaucoup de groupes, m'ouvrir à de nouveaux styles.
C'est aussi via Nolife, entre autres, que j'ai découvert mon goût pour l'analyse du jeu vidéo, aller plus loin que simplement jouer. J'ai aussi pu grandement augmenter mes connaissances sur cette culture et son histoire.
Ma passion pour la littérature a également trouvé son bonheur sur Nolife, avec diverses émissions littéraires, et des invités de prestige comme Neil Gaiman ou Robin Hobb.
J'ai aussi pris de nombreux fous rires avec tout les sketchs et autres blagues.
Regarder Nolife c'était prendre conscience de toutes ces personnes qui partagent des passions communes, passions qui au lancement de la chaîne étaient toujours bien mal vues par les différents médias et l'opinion publique.
J'ai grandit avec Nolife, j'ai affiné mon goût pour toutes ces cultures, et c'est clairement grâce à Nolife, entre autres, que je tient aujourd'hui ce blog, partageant à mon tour mes passions via ce blog et dans la vraie vie.
Ce soir Nolife sera en direct à partir de 19h pour une soirée d'adieu qui s'annonce pleine d'émotions, de souvenirs, sans doute de larme mais aussi d'un vrai sentiment de fierté d'avoir eu une telle chaîne à la télévision française.
Un grand merci, 1000 fois merci pour toutes ces années, tout ces souvenirs, ces découvertes, ces rires, ce partage, cette aventure. Jamais je n'oublierais cette chaîne qui m'aura tant donné.
Au revoir Nolife, camarade de tant d'années.
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